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  • : Le blog de zouave62660
  • : Greffé du foie le 02 01 2008 . Je désirerais entrer en contact avec toutes personnes greffées ou en attente de greffe. Je suis bénévole au sein de l'association Don de vie et Donneurs de vie. Prendre contact en laissant un message dans les commentaires .
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Pour avoir la liste des dons de sang  dans l'arrondissement de Béthune et de plasmaphérèse dans le Pas de Calais

Veuillez vous reporter à la catégorie "Campagne pour le don"

Vous pouvez aussi consulter le site de l' établissement Français du sang.

www.dondusang.net   rubrique donner

 

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 22:00

 

Mis à jour le samedi, 13 octobre 2012 10:04 - Écrit par Yvanie le samedi, 13 octobre 2012 10:04 
      

Dragoslav Stojicevic vient de décéder à 76 ans. Son histoire mérite que l’on s’y arrête. Il était le plus ancien patient dialysé au monde.

Né en Yougoslavie, touché par une maladie rénale approchant le stade terminal, la médecine de son pays le condamne. Sa femme n’abdique pas, elle a entendu parler d’une nouvelle technique, la dialyse.

 

Elle prend contact avec le Canada, les Etats-Unis et Lyon, où le professeur Traeger et le docteur Guy Laurent sont les pionniers de cette technique balbutiante à l’Hôpital de l’Antiquaille.

 

En 1966, Nadézda Stojicevic casse sa tirelire, traverse les frontières, arrive à Lyon avec son mari épuisé. Ils ne quitteront plus cette ville..

 

Dragoslavsera un des premiers volontaires à tenter la dialyse à l’Antiquaille. En 1968, il suit le Docteur Guy Laurent au nouveau Centre du rein artificiel de Tassin. Trois fois par semaine, 8 heures de dialyse.

 

En 1985, il est greffé mais la transplantation échoue, le répit n’aura duré qu’un an.

Dragoslav reprend donc le chemin de la dialyse, de manière définitive.

 

Il s'est éteint ce 3 octobre 2012, après 46 ans de traitement, ce qui en fait le seul patient au monde à avoir survécu aussi longtemps grâce au rein artificiel.

(source : le Progrès du 12 octobre 2012)

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 22:00

Deux paralysés retrouvent des sensations grâce à des cellules souches

personne en fauteuil roulant

 

Les thérapies par les cellules souches viennent de faire un grand pas en avant. Sur trois patients paralysés suite à une fracture de la colonne vertébrale, deux ont retrouvé des sensations en dessous de la zone de fracture grâce à une injection. L'étude va être étendue à neuf autres personnes.

 

Pas moins de vingt millions de cellules souches nerveuses par personne, c'est la dose prescrite. L'entreprise StemCells Inc a annoncé lundi que deux patients victimes d'une rupture de la moelle épinière sont parvenus à retrouver des sensations après l'injection de cellules souches. Conduite par le docteur Armin Curt à l’Hôpital universitaire Balgrist de Zurich, l'étude, toujours en cours, porte sur trois personnes.

 

Comme l'explique les travaux, ces patients étaient paralysés depuis quatre à huit mois et ont reçu une injection de cellules souches directement à l'endroit où leur moelle épinière s'était brisée. Ces cellules proviennent d'un don de tissus cérébraux fœtaux. L'injection a ainsi nécessité l'emploi d'immunodépresseurs pour éviter les phénomènes de rejet. Or, au bout de six mois, deux des trois patients ont pu ressentir des sensations de toucher et de chaleur entre leur poitrine et leur nombril.

 

Le docteur Stephen Huhn de chez StemCells est lui même surpris par ces excellents résultats. "Voir ce genre de changements chez des patients qui ont vraiment le pire type de lésions de la colonne vertébrale est très stimulant. Le fait que nous ayons vu des réponses à un toucher léger, la chaleur et des impulsions électriques aussi bas [par rapport à la fracture] chez deux des patients est vraiment inattendu. Ces réponses sont vraiment proches de la normale dans ces zones."

 

"Nos résultats ont fourni de bonnes raisons de persévérer"

 

Au vu des résultats obtenus, les chercheurs entendent poursuivre leurs travaux et neuf autres patients atteints de paralysies moins graves recevront prochainement ce traitement.

 

Pour Stephen Huhn de StemCells, "nous devons clairement collecter beaucoup plus de données pour démontrer l'efficacité [du traitement], mais nos résultats ont jusqu'ici fourni de bonnes raisons de persévérer dans le développement clinique de nos cellules-souches pour les lésions de la colonne".

 

Stephen Huhn a avancé plusieurs hypothèses au New Scientist afin d'expliquer ces premiers succès. Il est possible que les cellules souches aident à restaurer la myéline des nerfs endommagés. Cette substance lipidique les isole électriquement et facilite les transmissions entre les nerfs et le cerveau. Les cellules pourraient également renforcer les nerfs existant, les remplacer ou réduire l'inflammation qui entrave leur réparation.

 

L'an dernier, la compagnie américaine Genron avait mis un terme précoce à un projet semblable. Lancé en 2010, ce qui était alors le premier essai clinique de thérapie par les cellules souches sur des humains avait fait long feu. La firme avait cité des difficultés économiques et douché les nombreux espoirs qu'elle avait suscités. (source MaxiScience  du 04 09 2012)

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 10:53

 

 camille-et-sa-maman-agnes-

Camille et sa maman, Agnès. Cette dernière a pu prendre un congé grâce à une allocation journalière de présence parentale, afin d’accompagner Camille, suivie tous les mois depuis sa greffe. Photo F. D.-P.

 

Camille Vacheresse, 19 ans, a été greffée cœur-poumon le 1 er juin. Cette battante à l’allure d’adolescente reprend peu à peu une vie normale, chez elle à Perrex (01).

 

C’est le combat d’une vie, le combat pour la vie. Si aujourd’hui elle a 19 ans, Camille n’a pas connu une enfance sereine. Depuis ses tout-premiers jours, elle se bat pour rester en vie. Et son combat a fini par payer, grâce à une greffe qui lui a redonné un second souffle.

 

Alertés par une faible alimentation et des cyanoses, les médecins lui font passer des examens et détectent une malformation du ventricule gauche, trop petit pour que la circulation du sang se fasse correctement. « Sa vie ne devait pas durer sept jours, confie sa maman, Agnès. Il y a 19 ans, c’était rare, et peu survivaient. » Camille est alors opérée d’urgence. C’est une réussite, mais la petite est déclarée souffrant d’HTAP, hypertension artérielle pulmonaire. Dès lors, une épée de Damoclès reste au-dessus de sa tête.

 

Une greffe dans tous les cas

 

S’en suit une vie que Camille a voulue la plus normale possible. De la danse, du vélo, l’école… Une volonté de fer. « J’ai toujours été comme ça. C’est inné. Et puis, je dois ressembler à ma sœur, elle a un sacré caractère », avoue Camille. Car ce petit bout de femme – une quarantaine de kilos – sait ce qu’elle veut et s’en donne les moyens. « Les médecins étaient heureux de la voir évoluer comme ça », note Agnès. Elle a vécu normalement jusqu’en 2009. Son taux d’HTAP est alors monté, ce qui fatiguait son cœur. Les médecins lui prescrivent alors un médicament qui n’était pas sur le marché à l’époque. « Mais on savait qu’il lui faudrait une greffe cœur-poumon. » Alors que son état se dégrade, elle est inscrite sur une liste d’attente de greffe en 2011. « De par sa taille, c’était compliqué. Il faut trouver son clone. On tolère juste deux ou trois kilos au dessus… » Tout va ensuite très vite. Après une pleurésie en janvier 2012, elle est hospitalisée en avril lors d’une visite de routine. Son cœur, fatigué, s’emballe. Elle passe donc de la liste d’attente super-urgence régionale à super-urgence nationale. « L’attente de la greffe a été très longue. À la fin, je n’y croyais plus, confie Camille. Quand je voyais arriver les professeurs, pour moi c’était fini… »

 

Le dernier jour

 

Elle passe donc son dix-neuvième anniversaire à l’hôpital. « On essayait de garder le sourire, mais on était spectateur de la mort de notre fille », témoigne Agnès. Surtout que la durée d’inscription sur la liste d’attente est de 15 jours, renouvelable, sur accord d’une commission, pour une semaine. Le dernier jour sera le bon.

 

Jeudi 31 mai, à 17 h 35, le professeur annonce la bonne nouvelle : des organes correspondent. À 20 heures, Camille arrête ses médicaments. À 23 heures, elle est lavée et à minuit et le quart, elle part pour le bloc. « J’ai éprouvé un sentiment que je n’ai pas encore réussi à décrire, explique Agnès. J’avais peur, j’étais contente, impatiente… » Camille, elle, savait au plus profond d’elle-même « que ça allait bien se passer. Je disais que rien n’était grave, même quand ça l’était ». Une attitude qui l’aidera à passer l’après-greffe.

 

« Avec sagesse »

 

Après « la nuit la plus longue » qu’a connue la famille, c’est le début d’une autre histoire. « C’est dur d’être intubée. Je ne pouvais rien faire. » D’autant plus qu’elle pesait 24 kg à la sortie de l’opération. Il a fallu tout réapprendre, même les gestes les plus simples, comme écrire. Le plus dur, ne pas pouvoir parler à sa famille quand ça n’allait pas. « C’est pour ça que je voulais me remuscler au plus vite. » Et la ténacité de ce petit bout de femme paye encore. Deux mois et demi après sa greffe, elle arrive à parcourir 1 km à vélo. « Ça a surpris tous les médecins ! » Et elle tient à aller de l’avant. Elle attaque le code de la route en vue de passer son permis, veut faire une formation pour devenir animatrice en décoration. Sans pour autant surestimer ses capacités physiques. « Elle profite en sagesse, de chaque petit moment. La vie de Camille a commencé le 1 er juin 2012. » 

(source : le journal de sâone et Loire , édition de mâcon du13 09 2012 par Fanny Dutel-Pillon )

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 22:00

Claire Mairie : Championne du monde 2010 de tennis de table handisport et qualifié aux J.O paralympiques de Londres du 30 août au 8 septembre 2012 .

Claire Mairie 

 

Ping, pong, ping, pong ...Au complexe Guy Drut de Roncq , les petite balles blanches rebondissent à toute allure sur les tables vertes .

 

Claire Mairie , 34 ans , enchaine les coups de raquette à une vitesse impréssionnante .

 De l'autre côté de la table , son mari tient le rôle de sparring partner (partenaire d'entrainement ) . Le tennis de table est sa passion depuis toute petite : Claire l'a découvert à 10 ans , suite à un atelier en école primaire . <<ça m'a tout de suite plu et je me suis inscrite en club>> .Elle évolue alors à un bon niveau nationnal . A 21 ans , elle se découvre atteinte d'une polyarthrite rhumatoïde , une maladie évolutive qui détruit les articulations des bras et des jambes , et évolue par crises . <<Ma  première crise a duré plusieurs mois . Il a fallu m'hospitalisér d'urgence . J'étais alors en dernière année d'études et je jouais au tennis de table très régulièrement . Du jour au lendemain , je me suis retrouvée allongée , sans pouvoir bouger , avec une maladie que je ne connaissais pas . cela a été un sacré choc >>. Deux mois après . Claire retouchait la balle .<< La première fois , je suis tombée , se souvient-elle. Je recommençais tout juste à marcher >>.

 

Un rythme intense

En 2003 survient une deuxième crise plus violente qui laisse des séquelles . C'est à ce moment que Claire est reconnue athète handisport . Elle évolue actuellement en catégorie 9 (en tennis de table handisport , il y a plusieurs catégories numérotées de 1 à 5 en fauteuil et de 6 à 10 debout ). << Je change de catégorie en fonction de l'évolution de mon handicap . Suite à l'opération de ma  cheville gauche en 2007 , J'ai joué deux saisons en catégorie 8 >>  Depuis 2004 , elle est en équipe de France et collectionne les médailles au niveau internationnal . Malgré ce palmarès impressionnant , Claire ne vit pas de son sport . Contrôleur de gestion chez Norpac , elle partage son temps entre son travail , les stages en équipe de France et les compétitions . Depuis février , son employeur l'a détachée à 100% pour qu'elle puisse préparer au mieux l'échéance anglaise . Deux semaines de stage par mois : Le rythme est intense  << Pendant un stage on s'entraîne deux à trois fois par jour avec des scéances de deux à trois heures chacune >> . Mais pas de fatigue dans sa voix . Claire a le sourire et l'envie .<< Les jeux , c'est magique >>

 

Un podium individuel pour ses 3e jeux ? 

Ce sera la troisième participation de Claire aux jeux olympiques . Après une quatrième place en individuel et une médaille de bronze par équipe à Pékin , elle vise le podium en individuel . << Si ça peut être mieux , c'est super , mais je suis aussi réaliste , les  huit qualifiés dans ma catégorie sont les meilleurs du monde . Le niveau est très homogène et sortir de la phase de poule ne sera pas évident .>> La compétition débute le 30 août pour se terminer le 8 septembre avec un tournoi par équipe . Et après ? << L'envie est toujours là . Je vais y réfléchir , mais si je décide de repartir , ce sera pour quatre ans . Rio cela peut être sympa ! >>

Pour soutenir et suivre les résultats de Claire ,rendez-vous sur  : http://aspclairemairie.org/     (source:le magazine du conseil régionnal Nord-Pas de Calais n°13)

 

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 22:00

Relier en pirogue à voile l’atoll de Tania à celui de Rangiroa

Une rencontre inédite entre le greffé du cœur, Francis Gazeau et Teura Colas Krause, l’épouse du regretté navigateur français, Alain Colas disparu en mer avec son trimaran Manureva en 1978, aux larges des Açores.

Une rencontre inédite entre le greffé du cœur, Francis Gazeau et Teura Colas Krause, l’épouse du regretté navigateur français, Alain Colas disparu en mer avec son trimaran Manureva en 1978, aux larges des Açores.

 

Le grand jour approche pour le greffé du cœur et aventurier, Francis Gazeau, qui a prévu de se lancer dans un nouveau challenge baptisé “Va’a Mafatu” (La pirogue du cœur). Ce défi consiste à relier en pirogue à voile, en six à sept étapes, l’atoll de Tania à celui de Rangiroa, lieu où habite Francis Gazeau depuis 30 ans.

 

Greffé du cœur le 21 avril 2004 en métropole, Francis Gazeau avait ensuite vécu seul, pendant une année, comme un Robinson Crusoé, sur l’atoll Tahanea. Une aventure qu’un film documentaire, réalisé par l’équipe de Jacques Navaro, avait retracée.

Vendredi 21 septembre, ce polynésien d’adoption depuis 45 ans lancera son nouveau défi, de l’atoll de Tania, après deux années d’intense préparation. Francis Gazeau est actuellement à Papeete afin de procéder à quelques visites de routine chez son médecin mais aussi pour rencontrer les personnes qui doivent suivre cette aventure aux Tuamotu : le réalisateur Jacques Navaro et le maire délégué de Kaurua, Jean-Noël Chan, de passage à Tahiti (lire l’encadré).

 

“Je vais rentrer à Rangiroa dès ce vendredi afin de préparer  mon challenge, raconte Francis Gazeau, j’ai construit ma pirogue en réparant une ancienne pirogue de pêche. Je serai filmé par la société Bleu Lagon Productions d’Hervé Buitelle. Ensuite Polynésie Première doit venir faire quelques images. À niveau national, la société Grand Angle préparera un reportage qui sera diffusé dans l’émission Thalassa, sur France 3”, affirme-t-il.

 

Un ou deux jours sur l’atoll

À chaque arrêt, il a prévu de passer un ou deux jours sur l’atoll avant de reprendre le chemin vers Rangiroa. “Cette nouvelle aventure permettra de découvrir les gens qui y habitent et aussi de mettre en valeur ces îles dont peu de médias parlent, chaque tavana sera chargé de présenter les meilleurs lieux de tournage à l’équipe de production et la population sera associée à ces reportages” explique-t-il.

 

Et de conclure : “Je compte trois semaines de traversée, d’atoll en atoll, si les conditions météorologiques sont bonnes. Le 17 octobre prochain, je dois être de retour sur Rangiroa car c’est la journée mondiale du don d’organes et de la greffe. Je pars avec toujours le même esprit, celui de sensibiliser les gens au don d’organes. Je ne réclame pas des dons financiers”. Le but de ce défi est double : remercier son donneur (dont il ne connaît pas l’identité en raison de la loi), et tous les donneurs en général mais aussi donner espoir aux gens malades. La greffe du cœur peut sauver des vies, tout en espérant avoir une vie encore agréable.

 

Chaque expédition permet ainsi de sensibiliser la population au don d’organes, une belle cause qu’il compte bien défendre toujours autant dans les prochaines années et pourquoi pas en 2013-2014, au Vanuatu et à Wallis-et-Futuna.

C’est un bon projet pour sa cause et pour les Tuamotu”
Jean-Noël Chan,maire délégué de Kaukura

“C’est bien ce qu’il fait. Pour que Francis soit bien accueilli sur l’atoll, je vais m’organiser avec les écoles de Kaukura, il n’y a que quatre classes là-bas pour une population de 542 personnes. Il faudra trouver quelqu’un pour lui raconter l’histoire de notre village. À chaque fois que Francis part dans une aventure je le suis, je le soutiens. Son défi est bon pour sa cause, mais aussi pour les Tuamotu. Sur notre atoll, les gens vivent de la pêche, du coprah et de la ferme perlière. On est le 2e fournisseur de coprah pour le Pays avec une production de 400 tonnes par an.” (source : la depeche de Tahiti . www.ladepeche.pf  Publié le 03 09 2012) 

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 22:00

 le don de la vie premier octobre

Minuit, l'heure de tous les possibles, de la magie des êtres de la nuit ! mes yeux s'ouvrent à peine sur le monde, moi petite chose d'à peine deux kilos, arrivée tellement en avance, dont l'existence ne tient qu'à un fils d'araignée !

 

Et puis il y a cette chose qui arrive, on m'enlève le fluide originel qui risque de m'empoisonner, à cause d'une incompatibilité...on le remplace par plusieurs autres, pour ma survie, une première lutte réussie, grâce à des inconnus, si généreux au sang o négatif !

 

Une deuxième naissance, d'autres parents en quelque sorte ! cette générosité je la redonnerais un jour, le dernier, celui où je partirais vers la lumière...Celui de la vie .

 

Je l'ai décidé depuis trente ans, en signant une petite carte que je garde sur moi, en le faisant savoir à ma famille aussi... S'il n'est pas trop abimé je donnerais mon coeur, il a bien battu, il a souffert, il a aimé, s'est indigné, réjouit..

 

Je laisserais mes yeux si clairs qui ont vu la beauté et la laideur du monde,le sourire de ma mère celui de mes enfants, une fleur, un oiseau,tant de choses si simples et émouvantes !

 

Je ne léguerais pas ma langue, qui dit souvent trop de bêtises ! peut être mes oreilles, un peu sourdes maintenant, qui ont entendu tant de mots d'amour et d'amitié..ma peau pas très bronzée, mais surtout pas mes cheveux impossibles à coiffer !

 

Je referais ce gestes, pour des personnes en danger, ou en mauvaise santé ! car on m'a permis de vivre de fonder une famille, de rire, d'embêter mon monde, de lire, d'avoir mon brin de folie, et puis la santé est un trésor à partager !

 

Je me suis fait souvent du mauvais sang (sans jeux de mots) dans l'existence ! mais elle a été si riche ! ce qui m'a été donné cette nuit-là c'est une existence difficile et merveilleuse, la naissance de mes trois enfants, et de mes petits enfants, des repas pris ensembles des rires et des fâcheries parfois !

 

Ce sang particulier qui coule en moi, en sept âme réunies, je l'ai transmis bien sur ! je le vois dans le regard de soraya ma petite fille née cinquante et un an jour pour jour après ce fameux trente septembre, le destin nous fait des clins d'oeil.

 

Un peu de nous, quand nous ne serons plus, est tellement pour d'autres, je suis là oui, pour le dire encore et encore, on disparait de la surface, certes, mais on revit pour quelqu'un, quelque part, et redonnant cette vie..pensez-y, et d'avance merci de tout coeur ! sylvie

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 22:00

margaux dupland

 

L'actrice de 15 ans Margaux Dupland n'a pas l'intention de poursuivrecette profession. Cette année elle passe en classe de seconde.

 

Publié le vendredi 24 août 2012 à 16:02 par Rémy DEMICHELIS..

 

Un film sur le don d'organe se tourne jusqu'au 29 août dans différents lieux, de Loire-Atlantique. Il a été sélectionné pour une campagne de sensibilisation.

 

 

Deux paires d'yeux pour mettre en boîte un film. Les soeurs Natacha et Alexandra Rougier, respectivement réalisatrice et productrice du court-métrage Baudruche n'en sont pas à leur ballon d'essai. Issues toutes les deux du même cursus de cinéma à l'université Paris 8, elles ont déjà réalisé un long-métrage sorti sans grande promotion en décembre 2011 : Quatre oranges alignées.

 

L'histoire de Baudruche est celle d'une jeune fille, Maya, jouée par Margaux Dupland, greffée du coeur et qui a la morbide habitude de traîner dans les cimetières pour prendre des photos.

 

Pour le tournage, Natacha et Alexandra ont rassemblé une équipe de 19 personnes. Moyenne d'âge : 24 ans. Depuis hier et jusqu'au 29 août, leurs silhouettes vont hanter les cimetières de Saint-Marc-sur-Mer, de la Fontaine Tuaud, et la plage de M. Hulot qui serviront de décor.

 

Une affaire de famille

 

Les membres du tournage sont logés dans la maison de famille des jeunes femmes, qui sert aussi de décor pour certaines scènes. À défaut d'avoir un studio hollywoodien à leur disposition, les jeunes cinéastes ont recréé un mini-cimetière dans le jardin.

 

« On a choisi Saint-Nazaire parce qu'on y vient depuis qu'on est toutes petites et parce que c'est pratique. Au début on voulait tourner dans le Sud, puis on s'est dit que pour la scène de la plage, ce serait mieux à Saint-Marc. J'avais flashé sur le portail du cimetière de Saint-Marc. Quant au cimetière de la Fontaine Tuaud, c'est l'un des plus beaux que j'ai vus. Ils correspondent bien à l'ambiance du film », indique Natacha.

 

Petit budget sans amateurisme

 

 Pour mener à bien leur projet, les deux soeurs ont créé une boîte de production. Le budget de Baudruche s'élève à 12 000 euros. Le film est financé par des subventions de leur ville de Sèvres (Hauts-de-Seine) où elles habitent, leur université, et leurs fonds personnels.

 

Les moyens mobilisés n'ont rien d'amateurs, dans le cimetière de la Fontaine Tuaud, il y a même des rails pour un travelling. Toutefois, on attendra pour les loges en caravanes ; Margaux Dupland, 15 ans, se fait maquiller debout au grand air.

 

« Je ne veux pas devenir actrice », confie-t-elle. Cette année elle rentre en seconde. « On s'est rencontrées parce que je lui donnais des cours particuliers », explique Alexandra.

 

Dans la filmographie de Margaux, on retrouve le précédent film des soeurs Rougier, ainsi que quelques passages dans l'émission pour enfant de Canal + : Canaille +.

 

La première projection est prévue pour novembre ou décembre. « On passera certainement le film à Saint-Nazaire », précise Alexandra. Nul doute donc, qu'il y aura une suite à cette histoire.   (Source :  jactiv.ouest-france.fr www.jactiv.ouest-france.fr)

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 07:26
L'AVB a gagné hier une bataille en emportant Loona, une petite fille de 6 mois qui allait être mise prochainement sur liste d'attente pour une greffe du foie.
  Looana petit ange 6 mois
Environ 5% des enfants atteints de cette maladie rare décèdent et c'est encore beaucoup trop.
 
Lors d'une réunion de travail avec les chercheurs de Necker, ces derniers disaient il y a un an qu'il leur faudrait 10 millions d'euros pour découvrir le pourquoi de cette maladie et mettre au point les traitements adéquates.
 
Mais voilà l'AVB, classée comme maladie rare, ne bénéficie pas de l'aide financière nécessaire.
 
De notre côté, nous allons continuer notre combat afin q'un jour tous ces enfants aient le droit de vivre....
 
   
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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 22:00

 

Article mis à jour le 13 août 2012 (paru en Ardèche) 

Les partenaires conventionnels ont décidé, lors de la commission paritaire nationale du 6 juin 2012, de mettre en place une action nationale relative au respect de l'application du dispositif « Tiers-payant contre génériques », désormais généralisé à l'ensemble du territoire et à tous les assurés, quel que soit leur régime d'affiliation (régime général, régime agricole, régime des indépendants).

Vous vous engagez ainsi à réserver le tiers payant aux seuls assurés acceptant la substitution ou pour lesquels le médecin prescripteur a porté la mention « non substituable » sur l'ordonnance. Cette mention doit alors être manuscrite, écrite en toutes lettres et placée en face de chacune des lignes de prescription auxquelles elle s'applique.

En cas de refus par l'assuré de la substitution, outre le fait qu'il doit dans ce cas vous régler le montant du(des) médicament(s) de marque concerné(s), vous devrez également établir une feuille de soin papier pour les médicament ayant fait l'objet d'un refus de substitution. L'assuré devra compléter la feuille de soins papier par les vignettes des médicaments délivrés et l'adressera, accompagnée du double de l'ordonnance, à sa caisse d'Assurance maladie pour se faire rembourser.

Cette action nationale inter-régimes repose sur une campagne de communication à votre attention (visites des délégués de l'Assurance Maladie, courriers d'information, mise à disposition d'affiches et de flyers) mais également à l'attention des assurés et des médecins.

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 16:46

Greffe cardiaque annulée à Nantes : classement sans suite d'une plainte

photo:France 3 Pays de la Loire Brigitte, la patiente qui n'a pu être greffée. Elle préfère conserver l'anonymat.

 Brigitte greffe annulée

La plaignante, une femme de 53 ans résidant à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), devait recevoir un greffon d'une donneuse, en état de mort clinique au centre hospitalier de Metz.

 

 Mais l'équipe chirurgicale venue du CHU de Nantes, où la patiente était en attente, a renoncé à atterrir à l'aéroport de Metz-Nancy Lorraine, alors bloqué par un mouvement de grève. C'était le 02 avril dernier.

 

Le parquet de Metz a classé sans suite la plainte d'une patiente en attente d'une greffe du coeur depuis novembre 2011, dont l'opération de transplantation n'avait pu être menée à bien le 3 avril à la suite de plusieurs dysfonctionnements, a-t-on appris de source judiciaire jeudi.

 

 Selon l'enquête menée par la gendarmerie, la coordinatrice de l'agence de biomédecine ignorait ce mouvement social et n'avait pu joindre l'aéroport.

 

"Si on avait été au courant, évidemment qu'on aurait ouvert le terrain. Grève ou pas, l'évacuation sanitaire, c'est une priorité", avait indiqué en avril à l'AFP un responsable CGT de l'aéroport en question, Dany Etienne.

 

 La coordinatrice avait alors appelé un second numéro, celui de l'aéroport de Nancy-Essey, sans prendre conscience que celui-ci était davantage éloigné de l'hôpital de Metz.

 

 Dans l'avion, le pilote et le médecin, avaient alors décidé de renoncer à la greffe de faire demi-tour, estimant que le temps maximal pour réaliser une telle opération serait dépassé.

 

 "Ce qui s'est passé est très décevant pour la malade et très lourd pour les équipes engagées, mais ce sont des choses qui arrivent et il est normal qu'elles arrivent : plus la distance est longue plus il y a de risque qu'il y ait un grain de sable", avait souligné en avril la directrice générale de l'agence de biomédecine, Emmanuelle Prada-Bordenave.

 

 "Les patients sont informés des risques que les opérations échouent : si on estime que le temps de transport va être trop long pour la survie de l'organe, on annule tout pour ne pas leur faire courir de risque", avait-elle ajouté.

 

 "Cette patiente n'a pas "perdu son tour", elle reste inscrite sur la liste des receveurs en attente et sera appelée quand son cas correspondra de nouveau aux critères d'un donneur", avait-elle précisé.

 

 

Selon l'agence de biomédecine, qui coordonne les greffes à l'échelle nationale, sur 300 greffes de coeur annuelles, une dizaine échouent en raison d'impondérables logistiques.

 

texte :Fabienne Béranger avec AFP Publié le 16/08/2012 | 16:37, mis à jour le 16/08/2012 | 16:38

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