Pour avoir la liste des dons de sang dans l'arrondissement de Béthune et de plasmaphérèse dans le Pas de Calais
Veuillez vous reporter à la catégorie "Campagne pour le don"
Vous pouvez aussi consulter le site de l' établissement Français du sang.
www.dondusang.net rubrique donner
Plus que jamais le don reste un besoin permanent
vous pouvez aider clément
Pour ce qui est des dons ,il est bon de savoir qi'ils sont déductibles de 60% des impots sur les revenus à condition qu'ils soient effectués à une association titulaire d'un agrément .
Pour cela contactez : Madame baranski tel : 09/77/93/20/38 ou 03/21/65/67/09 ou
06/82/41/52/26
les ailes de clément
228 rue de fouquières
62131 VAUDRICOURT
ou
visiter son site
internet
http://lesailesdeclement.free.fr
Il a un sourire
trompeur, Clément. Le sourire d'un enfant heureux, épanoui. Le rayon de soleil de son école. Pourtant, la vie n'est pas facile pour cet enfant de 12 ans. Sa maman accouche à 7 mois de grossesse
(des jumeaux.) Romain est frêle mais en bonne santé. Par contre, Clément doit être réanimé et son cerveau a souffert de lésions cérébrales. Atteint d'IMC (Infirmité motrice cérébrale), certaines
parties de son cerveau ne fonctionnent pas correctement et son développement psychomoteur ne progresse pas comme il devrait. « Quand on m'a dit qu'il est handicapé moteur, j'ai pensé que cétait
pas trop méchant, se souvient Thérèse avec beaucoup de pudeur. Mieux vaut ça que... Mais on sait pas ce que ça veut dire, on n'a pas conscience de l'énormité de la chose. » Depuis l'âge de 6 ans,
Clément est pensionnaire dans un IME à Loos-lès-Lille, le seul endroit qui traite les problèmes de vue et les multihandicap. « La 1re année, c'était dur. Il pleurait et revenait le mercredi. Mais
la 2e année, il a jamais pleuré et part du lundi matin au vendredi soir. Il aime rentrer à la maison mais il aime retourner à l'école. » Diverses rééducations lui sont proposées : 4 heures de
kiné par semaine, de l'ergothérapie, de l'orthophonie, un peu de scolaire et d'informatique.
Depuis un an, plus d'injections bi-annuelles de Botox qui, faute de moyens financiers, ne sont plus possibles à l'hôpital Jeanne-de-Flandre. Et pas de pompe pour les remplacer. L'angoisse monte.
« Sans Botox, le corps de Clément devient tout raide », redoute Thérèse. Un espoir naît de la rencontre à Paris, en mai, avec le Dr Igor Nazarov, un neuro-pédiatre et chirurgien spécialiste en
myoténofasciotomie, invité par l'association Un sourire pour l'espoir. Le 6 octobre, il va opérer Clément à Barcelone, en Espagne. Une micro-chirurgie non invasive qui permettra d'éliminer les
contractions musculaires à 26 endroits de son corps, au niveau des bras, des poignets, des muscles faciaux et temporaux, dorsaux... « Cette intervention devrait lui permettre de mieux utiliser
ses mains et ses bras, de lui faciliter la parole et la mastication, d'éliminer ses problèmes de salivation, d'avoir une meilleure assise, de rectifier la pose de ses pieds maintenus par des
attelles et d'avoir une meilleure circulation de sang. » Pour financer cette opération, qui n'est pas prise en charge par la Sécurité sociale, les parents de Clément viennent de créer une
association, Les Ailes de Clément. Les caisses vont être alimentées par le lavage de voitures du conseil municipal des jeunes, derrière la halte-garderie, à partir de 10 h. Et le 21 novembre, une
soirée caritative doit être organisée. Car, outre les coûts de l'opération (7 000 E), il faut aussi prévoir ceux de la rééducation. Le parcours du combattant mais « avec un espoir au bout ». Des
électrodes de surface sont placées dans la région du corps dont on désire récupérer les mouvements. Ce traitement dure environ une heure par jour avec des sessions de 3 à 4 semaines à Miami.
Quatre à 6 sessions seraient nécessaires tous les 6/8 mois avec un coût approximatif de 10 000 E pour chaque session. « J'ai vu des photos d'enfants avant et après. C'est incroyable », s'exclame
la maman de Clément.
Son rêve : qu'il puisse jouer avec son jumeau, manger convenablement, être le plus autonome possible. Et surtout ne jamais perdre son sourire.
Odette : Née en 1949. Odette subit une mastectomie droite totale en juillet 2001.
Pendant les quelques mois qui ont précédé le diagnostique de cancer du sein, elle éprouvait une fatigue de plus en plus intense (attribuée à un état prétendument dépressif) à laquelle se sont ajoutées progressivement des douleurs diffuses dans tout le corps. Puis, au cours des deux ou trois semaines avant la consultation, une algie de plus en plus vive, de type rhumatismal, dans l’épaule droite. Enfin, au cours des quinze derniers jours, elle constatait la déformation visible du sein auquel s’étendait la douleur. Ce qui l’a conduite à prendre rendez-vous avec son généraliste qui l’a aussitôt dirigée vers un cabinet de radiographie. Les examens confirmant la présomption de tumeur maligne, elle est envoyée aux urgences où le gynécologue constate une tumeur de 3cm et décide de l’opérer au plus vite.
Résultat : tumeur de 3 cm et envahissement de tous les ganglions axillaires, mais pas de métastases.
Du 14 août 2001 à fin octobre : six séances de chimiothérapie au Centre Gauducheau près de Nantes, très mal supportées (vomissements, saignements de nez, petites hémorragies au niveau des paupières et des yeux, fièvre jusqu’à 39°5 une nuit, dégringolade des globules blancs et, par conséquent, des défenses immunitaires, alopécie totale, mycose de la bouche et de l’appareil digestif, grande fragilité des ongles).
De février 2002 à début mars 2002 : vingt-cinq séances de radiothérapie, toujours à Gauducheau qui entraînent une fatigue extrême et, localement (aisselle) de légères brûlures. Parallèlement débute un traitement anti-hormonal (tamoxifène) qui, en principe, doit durer cinq ans. Celui-ci provoque (en ce qui la concerne, car les effets secondaires varient selon les patientes) de fortes douleurs osseuses et musculaires au point qu’elle éprouve le plus grand mal à se lever et à s’habiller, auxquelles s’ajoutent, au bout de deux ans, des crampes, surtout la nuit, et un essoufflement presque constant.
Juillet 2005 : son état nécessite une modification du traitement anti-hormonal. Le tamoxifène est remplacé par de l’aromasine, un peu mieux supporté bien que les douleurs persistent.
Février 2007 : fin du traitement anti-hormonal.
Notons que de juillet 2002 à juillet 2007, Odette est suivie tous les six mois au centre Gauducheau. Tous les ans, en juillet, elle passe : scintigraphies osseuse et cardiaque, radio des poumons, mammographie, échographie du foie, analyses de sang.
Juillet 2007, huit jours après que le médecin oncologue lui a annoncé qu’il ne la verrait plus qu’une fois par an, elle est rappelée pour subir de nouveaux examens approfondis (IRM, Tep scan, scanner, échographies, etc.) à cause de l’augmentation des marqueurs dans le sang. Deux petits nodules au foie et un au niveau de la plèvre, à droite, sont détectés, mais de nature indéterminée.
Octobre 2007, suite à un déménagement, son dossier est repris par le Centre Paul Papin à Angers. Au cours des premiers mois de 2008 cette fatigue qu’elle connaît si bien se manifeste de nouveau tandis que les marqueurs poursuivent leur lente progression. Avec les premières chaleurs apparaissent les premiers malaises, cette grande faiblesse proche de l’évanouissement ainsi que des points d’infection qui se multiplient : panaris à la main gauche, abcès dentaire et chalazion, toujours du côté gauche.
Septembre 2008 : nouveau tep scan. Trois amas de cellules malignes sont détectés, deux au niveau du médiastin, près du poumon gauche et un à l’aisselle gauche. L’aromasine lui est de nouveau prescrite mais sous une forme un peu différente qui, jusqu’ici n’a entraîné aucun effet secondaire. En janvier les marqueurs sont redescendus à un taux normal. En avril ils ont un peu remonté. Actuellement, en attente de la prochaine analyse de sang.
Daniel spillemaecker
Né en 1940
greffé du foie en 2007 à l'age de 69 ans.
Françis Charle
né en 1938
greffé du foie le 25 octobre 2007 à l'age de 69 ans