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  • : Le blog de zouave62660
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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 22:00

 

timbre tuberculeux

 Photo d'un timbre qui était vendu au profit du comité national de défense contre la tuberculose

 

 Bactéries  (Mycobacterium bovis, M. tuberculosis, M.africanum) de la famille des mycobactéries.

 

Épidémiologie

Transmission de la tuberculose

Par inhalation : en respirant des aérosols contaminés (animaux "tousseurs"), ou des poussières infectées de l'environnement des animaux.

Par blessure ou piqûre : en manipulant des objets contaminés ou des lésions tuberculeuses d'animaux à l'abattoir.

Par ingestion : en particulier de lait d'animaux contaminés, cru ou insuffisamment traité par la chaleur.

Fréquence des cas

Tuberculose d'origine animale à Mycobacterium bovis : en métropole, une cinquantaine de cas, remontant le plus souvent à une contamination ancienne.

Pas de cas dans les DOM.

En France, les 6 000 à 7 000 nouveaux cas par an de tuberculoses par contamination humaine ne sont pas des zoonoses.

Activités professionnelles à risque

Contact avec :

Des animaux vivants : professionnels des élevages, du commerce d'animaux (y compris de compagnie), vétérinaires …

Des animaux morts ou abattus : employés d'abattoirs, d'équarrissage, garde-chasses…

Toutes les activités favorisant la promiscuité homme-animal : un séjour prolongé, répété dans un local où vit un animal infecté peut suffire à contaminer une personne par inhalation d'aérosols ou de poussières infectés.

Symptômes et évolution

La tuberculose à M. bovis (transmission animale) est, dans 80 pour cent des cas, à localisation extra-pulmonaire, en particulier rénale.

D'abord sans symptôme, elle se signale par une fièvre modérée, une fatigue générale, un amaigrissement et des symptômes qui dépendent de la localisation infectieuse.

Des inoculations accidentelles lors d'expositions professionnelles, peuvent conduire à des formes localisées (ganglion, atteinte articulaire…).

(Pour mémoire, la tuberculose à M. tuberculosis - transmission interhumaine - est surtout pulmonaire.) (source INRS)

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 22:00

toxoplasmose

 

Parasite Toxoplasma gondii du groupe des Coccidies

 

Épidémiologie

Transmission de la toxoplamose Principalement par voie digestive :

Ingestion d’aliments (crudités…) souillés par des ookystes sporulés rejetés par des félins infectés.

Consommation de viande ou de viscères, crus ou peu cuits, contenant des kystes tissulaires : surtout le porc élevé en plein air et le mouton.

En portant les mains souillées à la bouche.

Contamination possible par piqûre accidentelle :Lors de la vaccination des ovins contre la toxoplasmose (vaccin vivant).

En laboratoire lors d’un travail sur une culture de toxoplasmes.

 

Fréquence des cas

Infection fréquente, le plus souvent non diagnostiquée.

 

Activités professionnelles à risque

La toxoplasmose ne présente pas de risque particulier pour une personne en bonne santé, sauf pour les femmes non immunisées, enceintes ou souhaitant le devenir, et travaillant :

En présence de félins infectés ou de leur environnement souillé (litières, locaux d'élevage…) : vétérinaires, personnels d'animalerie, aides à domicile…

En contact avec des légumes souillés par des déjections de félins infectés : maraîchères, jardinières…

En laboratoire (cultures de toxoplasmes).

Plus exceptionnellement, au contact de viandes ou de viscères crus contaminés : personnels d’abattoir ou d’équarrissage, bouchères, charcutières, cuisinières...

 

Symptômes et évolution

Le plus souvent sans symptôme. Parfois fièvre, fatigue, ganglions…

Chez la femme enceinte non immunisée, l’infection par la toxoplasmose peut entraîner un avortement, mais aussi des malformations graves de l'enfant à naître. (Source INRS)

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 22:00

 

Sur cette photo la teigne du cuir chevelu

 

Champignons dermatophytes du genre : Microsporum ou Trichophyton et leurs spores, forme de résistance d’une très grande longévité.

 

Épidémiologie

Transmission de la teigne

Par contact direct : Avec un animal infecté. Avec un objet porteur de spores. Exceptionnellement avec le sol contaminé.

 

Fréquence des cas

Affection assez fréquente. Nombre de cas mal connu.

 

Activités professionnelles à risque

Travail en présence d’animaux infectés ou de leur environnement contaminé (litières, locaux d’élevage, véhicules de transport…), notamment :

Eleveurs et vendeurs de chiens, de chats, de rongeurs, de lapins et de bovins…

Vétérinaires.

Personnel des laboratoires vétérinaires.

Plus rarement :

Personnel d’abattoir et des services d’équarrissage.

Personnel de centres équestres et de haras.

 

Symptômes et évolution

Incubation courte (de l’ordre d’une semaine).

Apparition de lésions au niveau des zones de contact avec les animaux (cou, visage, avant-bras) : Peau : rougeur en anneau, bien circonscrite, avec démangeaison (lésion appelée “herpès circiné”). Cuir chevelu et barbe : lésion en relief très inflammatoire avec présence de pus (kérion).

Guérison après traitement prolongé local et parfois oral.(source INRS)

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 22:00

tularemie.jpg

 

Bactérie Francisella tularensis

 

Épidémiologie

Transmission de la tularémie
  Par voie cutanée : à travers la peau saine par contact avec des animaux contaminés, des fourrures, des organes, ou à l'occasion d'une plaie (épine, écharde…) ou d'une morsure de tique.
  Par voie respiratoire et conjonctivale : par contact ou inhalation de poussières de fourrage, de céréales ou de litières souillées par des cadavres ou des déjections de petits mammifères.
  Par voie digestive : par consommation d'eau contaminée ou de viandes insuffisamment cuites provenant d'animaux infectés.

Fréquence des cas
Une vingtaine de cas diagnostiqués par an (sous-évaluation probable).

Activités professionnelles à risque
Contact avec :
  Des rongeurs sauvages ou du petit gibier (lièvre d'Europe) : gardeschasse et forestiers, professionnels du commerce de venaison.
  Des rongeurs destinés au commerce des animaux de compagnie : vendeurs et animaliers.
 Des cadavres, organes ou fourrures de lièvres ou de rongeurs contaminés : personnel de laboratoire vétérinaire, taxidermistes…

Symptômes et évolution
Deux formes principales, suivant la voie d'entrée :
 Infection locale cutanée ou oculaire avec ganglion suite à une piqûre ou à un contact avec la fourrure ou les organes d'animaux infectés.
  Infection généralisée avec forte fièvre après pénétration du germe par voie digestive ou par inhalation (atteinte des poumons, du tube digestif ou du cerveau possible, pouvant entraîner la mort en l’absence de traitement). (source INRS)

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 22:00

 

Bactéries Salmonella enterica, dont il existe de très nombreuses variétés appelées sérovars ;
les plus connues sont Salmonella typhi, Salmonella typhimurium et Salmonella enteritidis.
La contamination par Salmonella typhi se fait entre humains : ce n'est donc pas une zoonose.
 

Épidémiologie
Transmission des salmonelloses Uniquement par voie digestive.
 En milieu professionnel, en portant à la bouche des mains souillées (contact avec des déjections animales ou manipulation de l'appareil digestif).
 Dans la population générale, plus souvent par consommation d'aliments contaminés (oeufs, produits à base d'oeufs, lait et produits laitiers, viandes et produits de charcuterie, légumes crus …).
 

Fréquence des cas
Métropole : autour de 6500 cas diagnostiqués par an (zoonoses et intoxications alimentaires confondues).
DOM : la situation est mal connue.

Activités professionnelles à risque
Travail en présence d'animaux infectés ou de leur environnement souillé (litières, locaux d'élevage, véhicules de transport…), notamment :
 Éleveurs, vétérinaires, ouvriers d'abattoir, personnels d'équarrissage, animaliers y compris ceux en contact avec les nouveaux animaux de compagnie.
 Personnel des laboratoires vétérinaires.

Symptômes et évolution
Vomissements et diarrhée importante accompagnée de fièvre pouvant apparaître de 48 heures à trois jours après la contamination.

 Evolution le plus souvent favorable en une huitaine de jours, sauf pour des personnes de santé fragile chez lesquelles la mort peut survenir.(source inrs)

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 22:00

 

Bactérie: Erysipelothrix rhusiopathiae (bacille du rouget).

Épidémiologie
Transmission du rouget
 Par voie cutanée, par inoculation accidentelle (piqûre…) ou par souillure d'une plaie préexistante.
 Pas de transmission inter-humaine.
Fréquence des cas
La situation est mal connue tant en métropole que dans les DOM.
Activités professionnelles à risque
Travail en présence d'animaux infectés ou de leur environnement souillé (litières, locaux d'élevage, véhicules de transport…) ou manipulation de viandes, abats, viscères, os, arêtes… contaminés, notamment :
 Personnels d'abattoir, charcutiers, personnels d'équarrissage, naturalistes…
 Poissonniers, écailleurs, pêcheurs (rouget pisciaire)...
 Vétérinaires, éleveurs.
 Personnel des laboratoires vétérinaires.
Symptômes et évolution
 Le plus fréquemment, forme cutanée localisée (érysipéloïde de Baker-Rosenbach) :
24 à 48 heures après inoculation, plaque rouge violacé dure et légèrement surélevée, sensation de démangeaison et de brûlure.
Guérison en 2 à 4 semaines. En l'absence de traitement, complications possibles :
localisation articulaire (arthrite du poignet...), atteinte cardiaque, septicémie.
 Formes généralisées, exceptionnelles mais graves : atteinte cardiaque, septicémie, rouget cutané généralisé.(source inrs)

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 22:00

 

Virus Lyssavirus de la famille des Rhabdoviridae.

Chez  l'animal :

La rage est une maladie toujours mortelle et qui peut se transmettre à l'homme.

Il existe dans une grande partie de l'Europe un foyer de rage qui touche les populations de renards. Ce sont des renards atteints, qui perdant leur méfiance naturelle vis-à-vis de l'homme, s'approchent des habitations et transmettent la maladie aux animaux domestiques (chiens, chats, bétail). Ces animaux domestiques peuvent à leur tour contaminer l'homme.

Compte tenu de la gravité de la maladie et de l'inexistence de traitement, il est important de tout mettre en oeuvre pour prévenir son apparition :

Ci-dessous la carte  de France des départements ayant des animaux atteints de la rage 
 

 
 
Vacciner correctement tous les chiens. Un rappel annuel est obligatoire. A défaut d'être vaccinés, les chiens devront toujours être tenus en laisse, et l'accès à certains lieux publics (camping, expositions...) leur sera interdit.

D'autre part, tout animal (qu'il soit vacciné ou non) ayant mordu un homme ou un autre animal, pour quelque raison que ce soit, devra être examiné par un vétérinaire, 3 fois, à une semaine d'intervalle. Cet examen permet de déterminer avec exactitude si l'animal pouvait excréter du virus rabique au moment de la morsure. Dans l'affirmative, la personne mordue sera vaccinée, avant que n'apparaissent les premiers symptômes

 

Chez l' homme 

Épidémiologie
Transmission de la rage
Morsure (plus rarement griffure ou léchage) par un animal enragé.
Fréquence des cas
Aucun cas de rage autochtone au cours des dernières décennies, mais quelques cas importés.
Activités professionnelles à risque

  - Contact avec des animaux pouvant être enragés : chauve-souris, animaux importés illégalement de pays où sévit la rage.
 -  Déplacements professionnels dans des pays où la rage est présente.
 -  Laboratoires de diagnostic de la rage.
Symptômes et évolution
Absence de symptômes (incubation) d’une dizaine de jours à plusieurs années. Puis, atteinte grave et irréversible du cerveau, aboutissant inéluctablement à la mort en une dizaine de jours.
Traitement efficace, à mettre en oeuvre rapidement après une morsure par un animal suspect de rage. Pas de traitement efficace après l'apparition des symptômes de la maladie.(source inrs)

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 22:00

Bactéries du genre Pasteurella, en particulier Pasteurella multocida.
Épidémiologie
Transmission de la pasteurellose Par morsures et griffures, essentiellement de chats et de chiens.
Dans quelques cas, par inhalation de Pasteurella dans des locaux hébergeant des animaux infectés.
Fréquence des cas
Fréquence mal connue.
Activités professionnelles à risque
Travail en présence d’animaux, notamment : Vétérinaires, éleveurs et notamment éleveurs de chiens, chats, rongeurs…

Personnel d'abattoir, d’équarrissage.
Personnel des laboratoires vétérinaires.
Symptômes et évolution
Classiquement, après morsure ou griffure, apparition d’un oedème (gonflement) dur, chaud, rouge et particulièrement douloureux au niveau de la plaie, accompagné de ganglions. Fièvre. Amélioration rapide avec traitement antibiotique.
Beaucoup plus rarement :
Complications articulaires localisées au niveau du membre mordu ou griffé.
Atteinte possible de différents organes (voies respiratoires…), forme généralisée exceptionnelle.(
source inrs)

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 22:00

Parasites de la famille des Sarcoptidés, genres Sarcoptes (sauf Sarcoptes scabiei hominis), Notoedres, Trixacarus.
La contamination par Sarcoptes scabiei hominis se fait entre humains ; ce n’est donc pas une zoonose.
Épidémiologie
Transmission de la gale
Par contact direct avec un animal atteint, particulièrement pour certaines gales du cobaye, du rat, du chat (DOM-TOM),
du hamster, du jeune chien. Une personne atteinte par une gale animale ne la transmet pas à son entourage (familial
ou professionnel…).
Fréquence des cas
Répartition mondiale.
Les gales animales se transmettent beaucoup moins àl’homme que la gale humaine.
Activités professionnelles à risque
Toute activité entraînant des contacts étroits avec des animaux domestiques ou de compagnie atteints,
en particulier :
-  Animalier, éleveur, vétérinaire…
-  Personnel de centre d’équarrissage.
Symptômes et évolution
-  Démangeaisons intenses entraînant des lésions de grattage au niveau des zones de contact avec l’animal infesté (bras, jambes…), qui disparaissent après traitement médical.
-  Il convient de plus d’éloigner ou de traiter l’animal.
(source inrs)

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 22:00

Bactérie Chlamydophila (Chlamydia) psittaci, dont il existe plusieurs variétés appelées sérovars.

Épidémiologie
Transmission de l'ornithose-psittacose
Par inhalation d'aérosols de poussières ou de fientes contaminées. Pas de transmission par consommation de viande et d'oeufs.

Fréquence des cas
En France : plusieurs dizaines de cas par an.


Activités professionnelles à risque
  Travail en présence d'oiseaux de compagnie, de volière, d'élevage… infectés ou de leur environnement souillé (litières, locaux d'élevage, véhicules de transport…), notamment : Éleveurs, ramasseurs de volailles, vétérinaires, personnel des animaleries et des parcs zoologiques, salariés des abattoirs… du fait de la présence d'oiseaux vivants ou de leurs fientes.
  Salariés des équarrissages, des laboratoires d'analyses vétérinaires, taxidermistes etc… du fait de la présence d'oiseaux morts.

Symptômes et évolution
Trois formes possibles :
 1)  Conjonctivite, après quelques jours d'incubation, accompagnée de maux de tête importants.
  2)  Forme respiratoire, après incubation de 5 à 15 jours, ressemblant à une grippe : température élevée 39°- 40°C, frissons, douleurs musculaires, toux, pneumonie, grande fatigue. Convalescence souvent lente. Possibilité de rechutes et de complications cardiaques.
 3)   Forme généralisée ou septicémique avec des symptômes plus diffus et de diagnostic difficile (signes cardiaques, neurologiques, hépatiques, pulmonaires ou rénaux).
Taux de mortalité lié aux complications supérieur à 20 % en l'absence de traitement antibiotique spécifique, inférieur
à 1 % en cas de traitement précoce adapté. (source inrs)

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