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  • : Greffé du foie le 02 01 2008 . Je désirerais entrer en contact avec toutes personnes greffées ou en attente de greffe. Je suis bénévole au sein de l'association Don de vie et Donneurs de vie. Prendre contact en laissant un message dans les commentaires .
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 16:28

Dès 50 ans c'est le moment , le dépistage , j'en parle à mon médecin

 

Dépisté à temps , un cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10

 

Qu'est-ce qu'un cancer colorectal ?

 

Le cancer colorectal se développe lentement , sur les parois du côlon et du rectum , le plus souvent à partir de petites lésions dénommées polypes .

 

Le cancer colorectal est rare avant 50 ans , mais sa fréquence augmente ensuite rapidement , 4 hommes sur 100 et 3 femmes sur 100 développent un cancer colorectal au cours de leur vie . Il s'agit du 3e cancer le plus fréquent et de la 2e cause cause de décès par cancer en France .

 

Où se situe le côlon et le rectum ?

Dépistage du cancer colorectal

Le dépistage , comment ça marche ?

 

En grossissant , certains polypes saignent . Le test de dépistage consiste à repérer , dans les selles , des traces de sang qui ne seraient pas visibles à l'oeil nu .

 

1)  Si vous avez entre 50 et 74 ans , vous êtes invité par courrier tous les deux ans à retirer ce test chez votre médecin traitant àl'occasion s'une consultation .

 

2)  Compte tenu de votre histoire personnelle et familliale , votre médecin détermine si ce test est approprié . Si c'est le cas , il vous le remet et vous explique comment l'utiliser .  Il vous informe de l'intérêt et des limites de ce dépistage , et des suites éventuelles en cas de test positif .

 

3)  Ce test est à faire chez vous : il s'agit de prélever un peu de vos selles et de les déposer sur la plaquette prévue à cette effet .

 

4)  Vous l'envoyez pour analyse dans l'enveloppe T fournie avec le test .Veillez à bien coller vos étiquettes d'identification sur la plaquette de test et la pochette de protection

 

5)  Les résultats vous sont adressés ainsi qu'à votre médecin traitant .

 

Le programme de dépistage proposé aux personnes de 50 à 74 ans réduit la mortalité par cancer colorectal . Ilpermet en effet de détecter des polypes et des cancers à un stade très prècoce , et d'augmenter ainsi les chances de guérison .

 

Si le test est négatif  ( 97 à 98 % des cas )

 

Un test négatif signifie qu'aucun saignement n'a été détecté . Mais certains polypes ou cancers ne sont pas identifiés par le test s'ils ne saignent pas à ce moment-là ilest donc très important :

De refaire le test tous les deux ans ;

De surveiller les signes d'alerte dans l'intervalle : Si des troubles digestifs apparaissent ( modification soudaine du transit intestinal , présence de sng dans les selles ...) , consultez votre médecin traitant .

 

Si le test est positif ( 2 à 3 % des cas )

 

Cela ne signifie pas que vous avez un cancer , maiq que du sang a été détecté dans vos selles . Pour en identifier l'origine , votre médecin vous orientera vers un gastroentérologue afin de réaliser une coloscopie* .

Cet examen  est essentiel pour décéler la présence de polypes et les retirer avant qu'ils n'évoluent en cancer . Si un polype a déjà évolué en cancer , plus on le détecte tôt , plus les chances de guérison sont importante .

*La coloscopie , effectuée sous anesthésie , permet de visualiser l'intérieur de l'intestin et de mettre en évidence d'éventuelles anomalies . Dans plus de la moitié des cas , la coloscopie ne décèle aucune anomalie . Elle détecte un polype dans 30 à 40% des cas , etun cancer dans 10 % des cas . Elle peut entraîner des complications , dont les formes graves restent rares ( 3 cas pour 1 000 ) . Pour en savoir plus sur la coloscopie : www.e-cancer.fr  ou  0 810 810 821

 

Ce test est-il payant ?

 

Le test remis par votre médecin traitant et son analyse sont pris en charge à 100 %, sans avance de frais de votre part . La consultation est prise en charge dans les conditions habituelles par l'assurance maladie , de même que la coloscopie lorsqu'elle est prescrite suite à un test positif .

 

Je n'ai aucun symptôme , suis-je quand même concerné(e) ?

 

Oui, ce test permet de déceler un saignement invisible avant même l'apparition de symptômes . A partir de 50 ans , il est important de faire un dépistage du cancer colorectal tous les deux ans , car ce cancer peut se développer très longtemps avant que les premiers symptômes de la maladie n'apparissent .

 

D'autre tests sont annoncés .

Dois-je attendre pour me faire dépister ?

 

Non , il est important de se faire dépister sans attendre la disponibilité de nouveaux tests .

 

Dépisté à temps , un cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10

 

Face au cancer colorectal , il y a des moyens pour agir

 

Dès 50 ans , parler du dépistage avec son médecin traitant

Faire le test de dépistage tous les deux ans .

 

Pour s'informer

 

www.e-cancer.fr

cancer info : 0 810 810 821

 

La struture chargée d'organiser le dépitage dans votre département se tient également à votre disposition si vous avez reçu le courrier d'invitation ou si vous rencontrer des difficultés pour vous procurer le test .

 

 

Dépistage du cancer colorectal
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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 23:00

Tableau récapitulatif de l'activité greffe d'organes en France 2008 à 2013. Entre parenthèses greffes issues du don du vivant.

Activité de greffe d'organes 2008 - 2013
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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 16:07

 

Si vous avez souffert de diabète pendant votre grossesse , vous devez surveiller votre glycémie .

 

Car le risque de développer un diabète de type 2 dans les années qui suivent est considérablement augmenté .

Après la grossesse , attention au diabète !

 

 

Le diabète prend des allures d'épidémie . Il touche aujourd'hui 2,9 millions de personnes en France et en touchera 5 millions en 2020 ...

 

<< Et malheureusement , regrette le professeur Emmanuel Cosson , diabétologue au CHU Jean Verdier de Bondy en Seine-Saint-Denis , encore trop de patient souffrent de complications : troubles de la vision , insuffisance rénale , douleurs invalidantes au niveau des jambes , ou même des maladies cariaques liées à une découverte trop tardive de la maladie >> .

 

Aujourd'hui , 600 000 Français vivraient ainsi avec un diabète sans le savoir . A commencer par les femmes qui l'ont eu lorsqu'elles étaient enceintes ( diabète gestationnel ) et pour lesquelles le risque de développer un diabète de type 2 , c'est-à-dire non insulino dépendant , est multiplie par 5 , cinq ans après l'accouchement , et par 9 au- delà .

 

Faites-vous dépister

 

Pour l'éviter , les mesures hygiéno-diététiques entreprises pendant la grossesse ( mieux manger et bouger plus ) doivent être poursuivies après , et leur efficacité régulièrement contrôlée par un bilan glycémique .

 

Or , les femmes qui ont fait un diabète gestationnel pensent souvent que tout est rentré dans l'ordre après l'acouchement , ignorant qu'elles peuvent à nouveau souffrir de la même maladie , qui sera cette fois définitive .

 

Une fatalité refusée par des professionnels de santé qui ont lancé en partenariat avecle laboratoire NOVO NORDISK , une campagne de sensibilisation et d'information .  Son slogan ; << Vous avez eu un diabète pendant votre grossesse . Vous avez un risque de devenir diabétique . Faites-vous dépister ! >> Il n'est jamais trop tard .

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 13:10

Le virus VHC ( virus hépatite C ) a été identifié en 1989 . Il possède plusieurs génotypes et peut muter facilement . Il reste donc difficile à prévenir et à traiter . A ce jour , on compte 300 000 cas en France . Un tiers est dû à des transfusions faites avant la découverte du virus et sa recherche systématique dans les poches de sang , à partir des années 90 . Un tiers est lié aux drogues ( usage de seringues souillées ) , un tiers est inexpliqué.

 

Son mode de transmission

 

Uniquement par le sang ( transfusions , piercings et tatouages , acupuncture avec aiguilles non-stériles, drogues injectables ...) La contamination mère-enfant est très faible ( de 1 à 3 % ) . Et si le nouveau-né est touché, son hépatite C  est en général bénigne .

 

Ses manifestations !

 

La phase aïgué présente les mêmes symptômes que l'hépatite B ; de très nombreuses personnes n'ont aucun signe apparent . Le danger : 80 % des hépatites C  se chronicisent . Cela fait de cette maladie la première cause de cirrhose et de cancer du foie . Elle provoque environ 3 600 décès par an

 

Son diagnostic

 

Il est souvent dû au hasard . << On a surtout dépisté les transfusés et les toxicomanes >> rappelle le Pr Marcellin . Et le spécialiste préconise que chacun fasse un test une fois dans sa vie . << S'il est positif ,il vaut mieux le savoir , car on peut en guérir . S'il est négatif , on est rassuré car les risques de l'attraper aujourd'hui sont minimes si l'on est toxicomane . En cas d'infection ancienne , il faut aussi connaître l'état du foie . Des examens d'imagerie ( fibroscan) ou de sérologie ( fibromètre ) permettent de savoir s'il y a une fibrose ou, pire une cirrhose . En cas de doute ( risque de cancer ) , il faudra recourir à une biopsie .

 

Sa prise en charge

 

c'est la grande nouvelle de l'année ; désormais , les jours de l'hépatite C  sont comptés . Actuellement , le traitement de référence ( une thérapie associant interféron , ribavirine et une antipotéase pendant six à douze mois ) conduit à 70 % de guérisons ( interféron et ribavirine seuls si le VHC appartient au génotype 1 ). mais deux médicaments très prometteurs viennent de faire leur apparition : le siméprévir , qui n' a qu'une autorisation temporaire d'utilisation , et le sofosbuvir , qui  vient d'obtenir son autorisation de mise sur le marché , réservés aux cas les plus graves ( quand le foie commence une fibrose ) , ces produits éradiquent le virus en douze semaines et sont beucoup mieux tolérés que l'interféron . La limite : le coût ( environ 60 000 euros ).

 

Sa prévention

 

Il n'y a plus de vaccin contre l'hépatite C . Un vaccin commun B et C est à l'étude . Néanmoins, grâce à une politique active de prévention , les nouvelles contaminations sont rares (moins de 5 000 par an , essentiellement chez les toxicomanes) .

 

En France, 41 % des porteurs du virus de l'hépatite C  n'ont pas connaissance de leur  séropositivité

 

 

 

 

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 15:00

Pour augmenter le nombre de dons, l’Agence de biomédecine a autorisé le prélèvement des organes « à cœur arrêté » dans les services de réanimation

Greffe d’organes : les prélèvements « à cœur arrêté » autorisés

Il y a pénurie d’organes. Depuis plusieurs années, le nombre de demandeurs augmente plus vite que celui des donneurs, et le décalage ne cesse de s’accroître. Pour inverser la tendance, l’Agence de biomédecine a donc décidé d’autoriser le prélèvement d’organes « à cœur arrêté ». Un tournant majeur en France, un pays qui s’est toujours montré réticent à ce type de pratique, alors que la législation l’autorise depuis près de dix ans.

 

Avoir un encéphalogramme plat

 

Très pratiqué dans de nombreux pays, le prélèvement « à cœur arrêté » consiste, comme son nom l’indique, à prendre un organe sur une personne dont le cœur vient de s’arrêter. En France, on s’y refuse : pour être prélevés, les donneurs doivent avoir un encéphalogramme plat, signe que la personne n’a plus aucune activité cérébrale. En revanche, le cœur doit continuer à battre - ce qui limite forcément le nombre de donneurs.

 

La raison de ce refus est avant tout médicale. On estime que les greffons sont de mauvaise qualité, dès lors que le cœur s’est arrêté. Mais les progrès de la médecine et les études ont montré l’efficacité de cette opération, poussant l’Agence à réfléchir à un protocole afin de faire évoluer les pratiques et les mentalités.

 

Une nouvelle population de donneurs

 

Depuis 2005, toutefois, la loi autorise le prélèvement « à cœur arrêté », mais il s’applique uniquement dans le cadre extrahospitalier. Les équipes médicales ont ainsi 140 minutes pour prendre un organe après le décès du donneur, suivant un protocole très technique et contraignant. Une centaine de greffes de reins se font chaque année par ce biais.

 

Mais il en faut davantage. L’autorisation de l’Agence de la biomédecine vise cette fois une autre population de donneurs : les patients en soin de réanimation depuis quelques jours, dépendants des appareils (ventilation artificielle…) et sur lesquels les soins thérapeutiques ne montrent aucune efficacité. Les personnes en état de coma chronique ou végétatif ne sont donc pas concernées.

 

Des questions éthiques

 

Mais ici entre en compte l’éthique. Va-t-on accélérer l’arrêt des soins pour pouvoir prélever ? Voire refuser de réanimer pour augmenter le nombre de dons ? La question est au cœur du protocole décidé par l’Agence, qui s’est efforcée de mettre en place des garde-fous.

 

« Les activités de réanimation et celles de prélèvement sont bien distinctes, explique Olivier Bastien, directeur du prélèvement à l’Agence de la biomédecine. La décision d’arrêt des soins relève uniquement du service de réanimation, selon le principe de collégialité, en consultant la famille et les proches. Ce n’est que dans un deuxième temps que la question du don d’organes se pose. Alors, on se renseigne auprès de la famille pour connaître les volontés du patient ».

 

Une hausse de 10 à 20 % du nombre de donneurs

 

Une fois que la décision d’arrêter les soins est prise, l’équipe médicale « débranche » le patient. « Il doit y avoir un délai de cinq minutes entre l’arrêt du cœur et le début des opérations de prélèvement », poursuit Olivier Bastien. Puis, les équipes ont trois heures pour prélever les organes, « sinon, la phase agonique les abîme trop ».

 

Mais l’Agence insiste sur le point : « il n’y aura pas de modification ni d’accélération de la décision d’arrêter les soins ». De plus, elle se refuse à établir un objectif chiffré en terme d’augmentation du nombre de donneurs potentiels. « Nous ne voulons pas donner l’impression que nous avons une politique du chiffre. Il faut communiquer et rassurer les populations sur ce sujet très sensible ».

 

 Ces nouvelles pratiques débuteront dans quelques centres pilotes et concerneront surtout des greffes de reins. Selon le journal Libération, elles pourraient se traduire par une hausse de 10 à 20 % du nombre de donneurs. ( Source : pourquoidocteur.fr | Mercredi 24 Septembre 2014 )

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 22:00

Deux traitements existent aujourd’hui pour un patient dont les reins n’assurent plus leur rôle d’épuration. Ainsi les malades touchés par une insuffisance rénale terminale peuvent-ils bénéficier de la dialyse, ou d’une greffe. La technique consistant à prélever un rein sur donneur vivant serait plus efficace. Explications.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 12:29

 La possibilité de réaliser en France des prélèvements d’organes sur des donneurs décédés après arrêt cardiaque contrôlé a été discutée lors d’une audition organisée jeudi par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) à l’Assemblée nationale.

 

A l’occasion du congrès international sur les prélèvements d’organes sur donneurs décédés après arrêt cardiaque organisé à Paris de jeudi à samedi, l’Opecst a proposé, en partenariat avec l’Agence de la biomédecine (ABM), une audition publique pour prendre connaissance des expériences étrangères et engager une réflexion sur l’évolution des pratiques en France concernant les prélèvements sur donneurs décédés par arrêt cardiaque après un arrêt de soins.

 

Le Pr Jean-Louis Touraine (PS, Rhône), membre de l’Opecst, a rappelé que « malgré tous les efforts accomplis », la pénurie d’organes pour les greffes persistait. Même si l’activité de greffe a progressé, 12.320 patients étaient encore en attente d’un greffon rénal en 2011 (16.371 au total) et ce chiffre augmente, montrant que « l’effort doit être amplifié », a-t-il noté.

 

Après avoir repoussé les limites d’âge et avoir développé les prélèvements sur donneurs après arrêt cardiaque non contrôlé (catégories de Maastricht I, II et IV), il reste une catégorie à envisager, celle dite des Maastricht III, après arrêt cardiaque contrôlé en réanimation quand la décision est prise d’arrêter les soins (selon la loi Leonetti), pour répondre aux besoins des patients en attente.

 

Comme l’a précisé Jean-Sébastien Vialatte (UMP, Var), vice-président de l’Opecst, en France, l’élargissement à la catégorie III relève du domaine réglementaire (il n’y a pas à légiférer), mais il a mis en garde sur les difficultés d’ordre éthique soulevées, sur d’éventuels conflits d’intérêt entre l’arrêt des soins en réanimation et le prélèvement.

 

« Le moindre faux-pas aurait un effet délétère conduisant les familles à refuser tout type de prélèvement », a-t-il alerté parlant d’ »euthanasie utilitaire ». Il a incité à s’inspirer de ce qui se fait ailleurs et à prévoir un encadrement très précis.

 

Les prélèvements après arrêt cardiaque ont déjà été faits par le passé en France mais avaient été arrêtés à cause de mauvais résultats. D’autres pays ont continué, comme les Pays-Bas, le Royaume-Uni ou les Etats-Unis, et les résultats se sont améliorés.

 

En France, les prélèvements sur les catégories I, II et IV pour le rein et le foie ont été mis en place selon des protocoles nationaux très précis notamment sur les délais à respecter (pour les temps d’ischémie) avec signature d’une convention entre l’agence et l’établissement de santé, a rappelé la directrice de l’ABM, Emmanuelle Prada-Bordenave. L’agence a la volonté d’établir un nouveau protocole pour les prélèvements après arrêt cardiaque contrôlé dans les établissements de soins.

 

Débuté en 2006 pour le rein, le programme français de prélèvement sur donneur décédé après arrêt cardiaque a permis pour 670 donneurs recensés de greffer 397 reins chez 391 receveurs. En 2012, le nombre de greffes rénales réalisées avec ces greffons a augmenté pour atteindre un record de 83 greffes, a rapporté Karim Laouabdia-Sellami, directeur général adjoint chargé de la politique médicale et scientifique à l’ABM.

 

Pour le foie, depuis 2010, 11 greffes ont été réalisées avec une survie de 82% au 1er février. « Les premiers résultats fonctionnels sont très encourageants. La procédure a été améliorée avec le temps et elle nécessite une organisation optimale et beaucoup de motivation. Mais c’est très consommateur de moyens humains et matériels dans des délais très courts et cela génère du stress pour les équipes », a-t-il fait remarquer.

 

Ce type de prélèvement va être encore développé mais les prélèvements sur donneurs de la catégorie Maastricht III paraissent plus faciles à organiser. Ils se sont imposés dans des pays voisins, comme l’a rapporté le Pr Rutger Ploeg de l’université d’Oxford, ancien président de l’European Society for Organ Transplantation (Esot).

 

Aux Pays-Bas, le prélèvement sur donneur décédé après arrêt cardiaque contrôlé (arrêt des soins) représente 50% des organes prélevés, 45% au Royaume-Uni (où l’arrêt des soins est beaucoup plus pratiqué, ce qui réduit les possibilités de passage en état de mort encéphalique) et 19% en Belgique.

 

Pour lui, c’est une évolution nécessaire. « Ceux qui ne développeront pas les donneurs après arrêt cardiaque auront de gros problèmes car les donneurs en état de mort encéphalique (EME) diminuent (du fait de l’évolution des causes de décès) », a-t-il conseillé à ses collègues français en préconisant de prévoir des moyens pour bien l’organiser.

 

L’Espagne, championne de la greffe, s’y est mise aussi en 2009 et compte maintenant 18 programmes de prélèvement après arrêt cardiaque (II et III) dans neuf régions. Les donneurs décédés d’un arrêt cardiaque représentent 10% des donneurs (40% à Madrid). Les donneurs en EME sont stables et les progressions viennent du donneur vivant (+15%) et du donneur décédé après arrêt cardiaque (+44%), a décrit le Dr Rafael Matesanz, directeur de l’organisation nationale de la transplantation d’Espagne.

 

Le Dr Matesanz a expliqué que cette évolution s’était faite sans difficulté dans son pays, sans réelle discussion dans la société. Beaucoup de familles en parlent aux équipes directement. Il a souligné l’importance de bien séparer la fin de vie et le don.

 

EVOLUTION CHEZ LES PROFESSIONNELS

 

Les sociétés savantes ont été consultées en France et ont publié des recommandations -la Société française d’anesthésie et de réanimation (Sfar), comme l’a rappelé le Pr Laurent Beydon, et le Pr Didier Dreyfuss (hôpital Louis Mourier, Colombes, Hauts-de-Seine) pour la Société de réanimation de langue française (SRLF).

 

Elles recommandent de choisir une pathologie pour laquelle le pronostic est relativement fiable (une fois l’extubation faite) comme l’anoxie cérébrale pour la Sfar, les cérébro-lésés pour la SRLF, de commencer par des sites pilotes avec un observatoire exhaustif permettant une évaluation.

 

Elles insistent sur la nécessité de bien dissocier l’accompagnement de la fin de vie et l’obtention ultérieure d’organes, de bien accompagner les familles et font des préconisations techniques.

 

Les discussions qui ont eu lieu lors de cette audition montrent que l’acceptation de la catégorie Maastricht III est bien meilleure aujourd’hui, même si les professionnels s’interrogent encore sur différents points (notamment sur le délai de survenue de l’arrêt cardiaque une fois l’extubation réalisée). Ils ont exprimé le souhait d’exprimer une position consensuelle pour éviter d’immiscer le doute dans la population.

 

Pour le Pr Benoît Barrou, transplanteur à la Pitié-Salpêtrière, vice-président de la Société française de transplantation (SFT), le pourcentage d’organes greffables sera peut-être faible au début mais il s’améliorera avec les techniques de préservation d’organes.

 

Le Pr Bruno Riou, responsable du programme de prélèvement sur donneur décédé après arrêt cardiaque de la Pitié-Salpêtrière, farouchement opposé au Maastricht III à l’initiation de ces prélèvements, a déclaré qu’il n’avait plus d’opposition actuellement à condition de respecter deux points essentiels « qui peuvent être des lignes rouges ».

 

« On ne peut prélever qu’un patient mort (en-dehors du donneur vivant) », a-t-il insisté citant un cas extrême de comportement déviant survenu à Denver (Colorado). Et on n’ajoute pas de produits (bêta-bloquants, curares) pour faciliter l’arrêt respiratoire et l’arrêt cardiaque une fois que les thérapeutiques sont devenues vaines.

 

Le Pr Touraine a estimé qu’il était « important de prendre le tournant. On n’est plus dans faut-il le faire mais dans le comment ». Il reviendra à l’ABM de bien définir les conditions techniques pour rassurer les professionnels et l’ensemble de la population pour éviter tout risque de dérapage et pour que les concitoyens gardent la confiance dans le don d’organe, a-t-il ajouté.

 

représentants de patients ont exprimé leur souhait d’avancer rapidement dans cette direction.

 

L’ABM va maintenant poursuivre la réflexion avec les professionnels pour déterminer les conditions optimales dans lesquelles il sera possible d’organiser ces prélèvements sur donneurs décédés après arrêt cardiaque contrôlé.

 ( publié à Paris le 8 janvier 2013 )

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 22:00
Greffes d’organes : la nouvelle donne

Afin d’augmenter le nombre de transplantations, l’Agence de biomédecine a décidé que le prélèvement pourra se faire « à cœur arrêté ».

 

A partir de quel moment peut-on prélever des organes, et sur qui ? Quand le cerveau n’a plus d’activité ou quand le cœur s’est arrêté de battre ? A partir du mois prochain, l’Agence de la biomédecine va ouvrir de nouvelles possibilités. Et autoriser les prélèvements d’organes dits «à cœur arrêté», sur des «donneurs décédés dans le cadre d’une limitation ou d’un arrêt des thérapeutiques» (1). Un changement qui est tout sauf anodin, car au-delà du symbole, cela devrait se traduire par une augmentation de 10 à 20% de donneurs potentiels.

Limite.

 

A ce jour, on ne prélève en France des organes qu’après le constat de la mort encéphalique, c’est-à-dire après la réalisation de deux encéphalogrammes plats, preuve que la personne n’a plus aucune activité cérébrale. Cela limite singulièrement le nombre de personnes : la plupart du temps, il ne s’agit que de patients qui ont eu un grave accident ou se sont suicidés.

 

«Se posait la question de patients qui venaient d’avoir un accident cérébral», explique le professeur Olivier Bastien, directeur du prélèvement à l’Agence de la biomédecine. «Après l’accident, ces patients sont transportés dans des services de réanimation. Dans certains cas, on se rend compte qu’en dépit des techniques de réanimation, il n’y a pas d’issue mais qu’il reste une activité cérébrale mimine. Dans ces cas-là, l’équipe de réa, après discussion et avis collégial, décide d’arrêter ou de limiter les traitements de survie, et d’aller vers la mort.»

 

Ce sont ces patients-là qui sont au cœur de cette ouverture. En Belgique, au Canada, on effectue depuis des années des prélèvements d’organes sur eux.

 

En France, on s’y refusait, alors que c’était légalement possible. Une des raisons était que l’on pouvait estimer que les greffons n’étaient pas de bonne qualité. Mais avec des années de recul, les études montrent «que la qualité du greffon est tout à fait comparable». Il y avait aussi une inquiétude sourde, latente. N’allait-on pas accélérer la survenue de la mort pour pouvoir prélever ? Comment éviter ce risque ? Discussions animées, débats répétés, commissions nommées, et voilà donc le résultat avec l’élaboration d’un protocole précis et rigoureux pour éviter toute précipitation, comme vient de l’annoncer l’Agence de la biomédecine.

 

Le texte est long et détaillé. D’abord, «la décision d’arrêt ou de limitation des traitements doit être indépendante de la possibilité du don d’organes». Mais aussi :«Les filières doivent être étanches entre l’équipe de réanimation et l’équipe de prélèvement. Le processus de prélèvement ne doit en rien accélérer le décès… Aucun produit ne doit être injecté dans le but de provoquer directement le décès.» Enfin : «Entre la mise en application de l’arrêt des traitements et la mort, il ne doit pas se passer plus de trois heures.» En outre, il doit y avoir un délai de cinq minutes, entre l’arrêt du cœur et le début des opérations de prélèvement. «Maintenant, c’est donc désormais possible et bien codifié, les craintes des uns et des autres ayant été apaisées», insiste le professeur Bastien. Bien sûr, ces prélèvements se font sur le principe du consentement implicite du patient : la personne n’a pas manifesté de son vivant de refus éventuel d’un don d’organes, et notamment ne s’est pas inscrite sur un registre conçu à cet effet.

 

Les raisons de cette ouverture se devinent facilement : il y a une pénurie d’organes. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : si le nombre de greffes augmente, cela reste insuffisant. En 2009, on a enregistré 4 580 greffes tous organes confondus, 5 123 en 2013. Mais, parallèlement, de plus en plus de patients en ont besoin : en 2009, 6 881 étaient en attente d’une greffe de rein, 7 661 en 2013. Un décalage qui s’accroît.

 

60 ans maxi.

 

Cette ouverture à de nouvelles pratiques commencera dans quelques centres pilotes et concernera essentiellement les greffes de rein, mais aussi de poumon. Les donneurs potentiels devront avoir moins de 60 ans. «On espère que cela va se développer rapidement. Dans certains pays, près de 100% de tous les prélèvements d’organes se font sur ces patients», conclut le professeur Bastien.

(1) Dans le langage médical, ce sont des patients «catégorie III de Maastricht».

(article : Eric FAVEREAU, journal libération )

 

 

 

 

 

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 18:46

 

 

Ce que l'Assurance Maladie fait pour moi

 

L'Assurance Maladie peut prendre en charge mes frais de transport sur prescription médicale , selon mon état de santé et sous certaines conditions .

En général , ils sont pris en charge à 65 % , mais peuvent ête pris en chargeà 100 % en cas d'affections de longue durée ( ALD ) , d'accident du trvail , de maladie professionnelle , etc...

 

Les conditions pour que mes frais de transport soient pris en charge

 

Mon médecin a rédigé une prescription médicale précisant :

L'établissement de soins le plus proche et adapté à mon état de santé .

Le mode de transport le mieux adapté à ma situation de santé et le moins coûteux

 

Mes frais de transport sont pris en charge dans les cas suivants

 

Dans le cadre d'une hospitalisation complète , partielle ou ambulatoire .

 

Quand je ne peux pas me dplacer seul pour recevoir des soins liés à mon ALD

 

Quand je me déplace pour des sons liés à mon acident du travail ou ma maladie professionnelle

 

Quand je réponds à une convocation de contrôle du service médical de l' Assurance  Maladie ou d'un médecin expert .

 

Si je dois , par exemple , être allongé(e) ou sous surveillance constante .

 

Bon à savoir

 

Si mon médecin me prescrit un taxi conventionné ou un véhicule sanitiare léger ( VSL ) , je peux aussi prendre les transports en commun ou utiliser une voiture particulière , acompagné ou non . Je serais remboursé(e) de la même manière ( 65 ou 100 % )

 

La prise en charge de l'Assurance Maladie

 

 

je prends le mode de transport  prescrit par mon  médecin

J' y pense

 

Pour que je sois remboursé(e) , mon taxi doit être conventionné , avec le logo bleu collé sur la vitre arrière droite du véhicule

je prends le mode de transport  prescrit par mon  médecin

 

Si je dois recevoir des soins qui nécessitent une prescription de tansports en série ( au moins quatre trajets aller de plus de 50 km en deux mois pour le même traitement ) ou d'un transport de longue distance  ( plus de 150 km aller ) , mon médecin fait une demande d'accord préalable . Je l'envoie à ma caisse d'assurance maladie. Si ma caisse ne me répond pas sous 15 jours , la demande est acceptée .

 

 

Ce que je fais en tant qu'assuré

 

Je présente au transporteur

 

Ma prescription médicale

Mon attestation de droit à jour

 

J'y pense

 

Si le transporteur me propose un covoiturage avec d'autrs assurés, je l'accepte pour rduire les dépenses de santé

 

J'adresse à ma caisse d'Assurance Maladie

 

Si j'utilise un VSL, un taxi conventionné ou une ambulance et que je ne bénéficie pas de l'avance de frais :

 

Ma prescription médicale , avec le cachet du transporteur

Le justificatif de mes dépenses ( facture acquitée , etc...)

 

Si j'utilise une voiture particulière ou les transports en commun :

 

Ma prescrition médicale

Le justificatif de mes dépenses ( titre de transport , etc ...)

Mon formulaire " état de frais - transport(s) pour motif médical " à télécharger sur :   http://www.ameli.fr

 

Si besoin , je joins également l'accord préalable

 

Une franchise médicale de 2 euros par trajet ( soit 4 euros pour un aller/retour ) est directement déduite de mes renboursements .Le montant de 50 euros /an ( toutes franchises médicales confondues) .Si j'utilise une voiture particulière ou les transport en commun , je n'aipas de franchise médicale à payer .

 

Lorsque je bénéfie de la dispense d'avance de frais , je peuxêtre amené(e) à payer un reste à charge ainsi que des suppléments éventuels .

 

Pour en savoir plus ...

 

Je trouve un VSL ou une ambulance en me connectant sur http://www.ameli.direct.fr

 

J'appelle un conseiller de ma caise d'asurance maladie pour être accompagné(e) dans mes démarches au 3646  prix dun appel local depuis un poste fixe

 

Pour plus d'information sur la prise en charge de mes frais de transport , je me connecte sur:   http://www.ameli.fr  l'assurance maladie en ligne

 

 

 

 

 

 

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 22:00

On sait tous que le foie joue un rôle important dans notre organisme mais à quoi sert-il  réellement ?

Comment nettoyer  son foie naturellement

D'abord, c'est le plus gros organe solide du corps humain. Situé dans l'abdomen, il joue un rôle de filtre. En recevant 1,5 litres de sang par minute, il élimine entre autres les toxines pour purifier le flux sanguin de toute substance nocive.

 

C'est pourquoi, il faut prendre bien soin de son foie et l'épurer régulièrement à son tour pour rester en bonne santé.

 

• Les excès d'alcool et de caféine ne sont pas recommandés pour le foie. Préférez l'eau qui hydrate les organes et les détoxifie !

 

• Consommez du citron tous les jours car cela stimule la production de la bile et permet au foie de se regénérer

 

• Misez sur le thé vert qui regorge de catéchise, une substance antioxydants, reconnue pour ses bienfaits anti-cancer

 

• Mangez de l'ail mais aussi de l'avocat et du curcuma qui sont riches en allicine et du sélénium qui débarrassent le foie de tout excédent de toxines

 

• Croquez dans des fruits et faites le plein de jus car ils renferment des acides bons pour la santé et protègent le foie de l'hépatite et de la cirrhose

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