Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Le blog de zouave62660
  • : Greffé du foie le 02 01 2008 . Je désirerais entrer en contact avec toutes personnes greffées ou en attente de greffe. Je suis bénévole au sein de l'association Don de vie et Donneurs de vie. Prendre contact en laissant un message dans les commentaires .
  • Contact





Recherche

28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 22:00

<< Je ne regrette pas mon opération par endoscopie du syndrome du canal carpien >>

 

 

 

 

l'opération du canal carpien de Valérie ( 60 ans )

<< J'ai commencé par ressentir des fourmillements dans la main droite mais je n'ai consulté qu'à partir du moment où les objets m'échappaient de la main .

 

Véritablement handicapée dans ma vie quotidienne , j'ai été aiguillée directement vers une solution chirurgicale en ambulatoire par anesthésie locale J'ai été immobilisée pendant 15 jours et n'ai pas eu à faire de rééducation par kinésithérapie .

 

En revanche , j'ai eu recours à une petite balle molle pour retrouver toute la mobilité de la main . La cicatrice est restée très sensible pendant quelques mois , mais à partir du moment où j'ai pu essorer un tissu ou ouvrir un bocal sans douleur , j'ai su que tout été rentré dans l'ordre .

 

Immédiatement après l'opération , les fourmillements ont cessé et après le 15 jours d'immobilisations , la pince des doigts fonctionnait à nouveau .

 

Je ne regrette pas cette démarche , mais si les mêmes symtômes se déclenchaient sur la main gauche , je n'attendrait pas si longtemps , car je sais qu'il existe des solutions médicales qui peuvent permettre d'éviter l'intervention .>>

Partager cet article
Repost0
26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 15:09

Je m'appelle Veronika , et suis d'origine italienne .

 

En juin 2009 les analyses médicales révèlent que je suis atteinte d'une mucoviscidose en fin de parcours , ce qui nécessite une greffe du cœur et des poumons.

 

Malheureusement j’étais en attente de greffons depuis des mois sans nouvelles du chirurgien.

 

Mon mari ainsi que toute ma famille étions dans le désespoir avec toutes mes contraintes .

 

Je n’avais plus de projet, ni d’espoir.

 

Une seule chose occupait mon esprit :

 

<< est-ce que je vais réellement mourir ?

 

Ma fille va-t- elle grandir sans l'affection d'une mère ?.

 

Mon Dieu viens à mon secours.

 

J’étais perdue , déboussolée  >> .

 

Et heureusement en février 2010 par la grâce de Dieu et l'aide d'une collègue de mon mari qui vit au Mexique , j'ai fais la connaissance du docteur L---- J------ , expert en chirurgie.

 

Je me suis inscrite sur leur liste de demande de greffons

 

6 jours plus tard le secrétaire de son centre m'a contactée pour me
confirmer la disponibilité d'un donneur compatible malgré que mon groupe sanguin est très rare à trouver .

 

C'était un miracle . j'ai aussitôt rejoint son centre où j'ai subi une transplantation
 cœur et de poumons .

 

Après l'opération j'ai été sous surveillance médicale dans le centre pendant 3 mois afin qu'il n y ait aucun effet secondaire après cette greffe .

 

C'était vraiment un miracle pour moi et pour ma famille .

 

Maintenant je vis très bien sans aucun soucis avec ma famille

 

Je me sens rajeunie après cette greffe .

 

En 2013 j ai aussi conseillé à une amie qui souffrait d'une insuffisance rénale qui a été aussi greffée .
 
Leur experience et la rapidité de la disponibilité des donneurs font leur
différence au vu de tous les malades bien que cela reste secret.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 08:40

Jean-Eudes Nadeau : greffé du rein

 

Afin de souligner la Semaine nationale du don d’organes et de tissus, qui se déroule du 20 au 27 avril, le journal Les Versants s’est entretenu avec un greffé de Longueuil. Il y a environ six semaines, Jean-Eudes Nadeau sortait de l’hôpital Notre-Dame avec un nouveau rein, celui d’un donneur compatible, soit son jeune frère. Rencontre avec un nouvel homme.

 

 

 

« C’est un diagnostic qui frappe fort, mais en même temps, la déception ne dure que 10 minutes. C’est une grosse épreuve à passer, mais j’ai décidé à ce moment-là de me virer de bord et de me dire : "La vie continue" », lance Jean-Eudes Nadeau. Son nouvel organe, le rein gauche de son frère Jean-Pierre, a été transplanté plus bas que la position anatomique normale, habituellement dans la fosse iliaque. « Un rein, un organe, ça ne se demande pas. Tu ne peux pas demander ça! Faut que ça vienne des autres. Mes frères, mon beau-frère, étaient tous prêts à m’aider. Mais à un moment, Jean-Pierre est revenu me voir, et il m’a dit : "Je suis sérieux. Je vais te venir en aide. Je veux te donner mon rein. Renseigne-toi, fais les tests nécessaires, appelle ton médecin; je suis prêt!" C’est un geste incroyable et pas évident en même temps. Mais c’est un cadeau et une fierté énorme d’avoir le rein de mon frère. Je serai toujours reconnaissant envers lui », de révéler Jean-Eudes Nadeau, qui s’assure, avant d’accepter l’opération, que son frère ne sera pas malade en perdant un rein. « Le Dr Diec m’a mentionné que les médecins ne prendraient pas le risque de guérir un patient pour en rendre malade un autre. Alors, j’ai accepté l’offre de mon frère, qui faisait ça sans arrière-pensée. »

 

Son histoire

 

Jean-Eudes Nadeau a toujours été en santé et actif. Classé 4e au Québec dans la catégorie Senior 60 ans et plus, et 10e au Canada au niveau Senior, il cumule près de 40 années d’expérience en tennis. C’est la raison pour laquelle il est demeuré très surpris, voire estomaqué, en novembre 2012, quand le médecin lui a annoncé que ses deux reins ne fonctionnaient plus. « Des difficultés respiratoires m’ont forcé à me rendre à l’hôpital parce que de l’eau s’accumulait sur mes poumons. Les médecins ont fait des tests pour en découvrir la raison et le verdict est finalement tombé : mes reins cessaient de fonctionner. Je devais aller en dialyse et subir une greffe. Pourtant, je n’avais aucune douleur; tout s’était déclaré d’un coup », indique monsieur Nadeau, ancien propriétaire d’une station d’essence sur le boulevard Clairevue, à Saint-Bruno-de-Montarville. Mais en plus d’être un athlète et un travailleur acharné, le mécanicien de métier est un battant et il ne s’est pas laissé anéantir par la nouvelle. Il n’était pas question d’abandonner.

 

La vie se poursuit

 

Après le diagnostic, la vie continue donc pour cet ancien Julievillois. Cependant, son existence change de façon draconienne : diète sévère, annulation de voyage et de tournoi de tennis, mais en plus, trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis, à raison de quatre heures à chaque occasion, monsieur Nadeau quitte la maison pour sa séance de dialyse. « Une semaine après avoir appris la nouvelle, je commençais mes traitements en dialyse. Je suis resté un mois à l’hôpital. Ensuite, je suis revenu à la maison, et j’ai poursuivi mes séances pendant 16 mois dans un pavillon réservé à cet effet à Greenfield Park », raconte l’homme de 65 ans. Pendant cette période, son nom est sur une liste en attente d’un rein pour un patient au groupe sanguin O. Mais son frère est venu changer grandement son temps d’attente. Le 11 mars dernier, les deux Nadeau entraient au bloc opératoire de l’hôpital Notre-Dame. Le 17 mars, Jean-Eudes en ressortait enfin, tel un nouvel homme; son frère, quant à lui, est en convalescence pour une période de deux mois à la maison. « Deux ou trois jours après la greffe, je n’avais plus aucune restriction. On m’a dit que c’était un très beau rein, tout rose, en santé. Ils ont fait la transplantation, les raccords, et le rein s’est mis à fonctionner immédiatement. C’est fantastique, quand on y pense! » Mentionnons que lorsque le don provient d’une personne vivante, il y a toujours moins de risque que s’il s’agit d’un don cadavérique.

 

Semaine nationale du don d’organes et de tissus

 

Dans deux mois, Jean-Eudes foulera le sol d’un terrain de tennis, raquette à la main, afin de reprendre l’action. À la maison, il s’entraîne 15 minutes quotidiennement, afin de reprendre la forme. En 2015, il compte bien se rendre à Mar del Plata, en Argentine, pour participer aux Jeux mondiaux des transplantés. « Les gens devraient profiter de la Semaine nationale pour se sensibiliser de leur vivant aux dons d’organe et signer leur carte. Il s’agit d’une opération de routine et sans risque. On parle ici de survie et croyez-moi, ça change une vie. »   (source :Réseau Montérégie - Journal les Versants. Article de Frank Jr Rodi )

Partager cet article
Repost0
17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 16:31

Rose aujourd'hui âgée de 75 ans , se pensait peut être trop âgée pour avoir un jour la chance d'être greffée . C'est au hasard d'une rencontre en Arménie avec un médecin qu'elle apprend que  << l'âge n'a rien à voir à l'affaire . Que tout dépend de l'état général du malade et de l'état de ses organes >> . De retour à Paris , elle en parle avec son neuphrologue , qui lui confirme cette possibilité thérapeutique .

 

Rose entame alors une série d'examens dont les résultats vont confirmer son éligibilité à une greffe et entraîner son inscription sur la liste d'attente . En attendant , elle poursuit ses séances de dialyse trois fois par semaine , séances qui deviennent de plus en plus difficile à supporter . Et puis un jour l'appel finit par arriver ...

 

<< Il n'y a pas de mot pour expliquer ce que je ressens , pour dire toute ma reconnaissance . C'est vraiment formidable . C'est une seconde vie qui a commencé pour moi . J'ai retrouvé une vraie qualité de vie . Je peux prendre ma voiture , aller faire mes courses , faire le cuisine . C'est un beau cadeau que l'on m'a fait ; je vais pouvoir avoir une vie normale pour mes dernières années de vie >> .

 

Rose n'hésite pas  à parler de sa greffe et de sa nouvelle vie tant avec son entourage qui l'a beaucoup soutenue qu'avec ses amis ou ses voisins . Car elle reconnait bien volontiers que la greffe ou le don d'organes étaient des sujets tabou pour sa génération . Mais elle trouve très bien aujourd'hui qu'on en parle et que l'on soit plus motivé pour donner ses organes .

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 15:07

Alberto Ribéri est médecin greffeur à l'hôpital La Timone de Marseille

 

Le temps est une donnée fondamentale pour comprendre l'activité du prélévement et de la greffe . Il nous est précieux et compté .La qualité du greffon en dépend .

 

Imaginez des dizaines de professionnels concernés qui s'activent tout à coup , dont les actions s'emboitent les unes dans les autres et se succèdent à vive allure , du recensement du donneur potentiel jusqu'à la greffe !

 

C'est une organisation rigoureuse , toujours menée de main de maître par la coordination hospitalière de manière à réduire les délais .

 

En temps que médecin greffeur , je ne valoriserai jamais assez le travail accompli par tous les professionnels qui préparent le prélévement : médecins réanimateurs, infirmières, spécialistes, techniciens de laboratoires... Ils ont une immense importance dans cette activité de soins . C'est grâce à eux que nous pouvons soigner les patients ! Je les salue et les reercie pour cela .

 

Je comprends que parfois la motivation s'étole de ne pas voir le succès des greffes Je sais que dans le service de réaniation , compte tenu de la pénurie de personnels , c'est difficile d'accepter de s'occuper d'une personne décédée , quand on a déjà à peine le temps de s'occuper des vivants .

 

Pourtant un donneur décédé peut sauver non pas une , mais 2 ,3 , 4 vies !

 

Alors continuons , car nous participons tous à la même mission de santé publique .

Partager cet article
Repost0
9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 06:50

Une enfant de 9 ans était condamnée à mourir si elle ne subissait pas une greffe de six organes en même temps. Grâce à un seul et unique donneur, l’exploit a pu être réalisé. La voilà désormais prête à rentrer chez elle.

 

Ce n'est pas sept d'un coup comme Le valeureux petit tailleur du conte des frères Grimm, mais six organes greffés. Une performance exceptionnelle réalisée par les chirurgiens américains. En 2010, en France, 4.705 greffes ont été réalisées

 

Alannah Shevenell, une petite fille de 9 ans dont les parents vivent dans la région de Boston aux États-Unis, vient de subir la transplantation de… six organes, lors d’une seule intervention chirurgicale.

Les donneurs d’organes, on le sait, sont toujours beaucoup moins nombreux que les candidats à la greffe. Les donneurs compatibles le sont encore moins, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’enfants.

Grâce à un donneur unique, cette intervention spectaculaire a permis de libérer la petite fille d’une tumeur qui, autrement, la condamnait. Pratiquée par une équipe dirigée par le Heung Bae Kim, l’opération a duré quatorze heures.

s Hospital Boston, il était indispensable de remplacer en une seule intervention les organes attaqués simultanément par une tumeur myofibroblastique. sophage et la rate.

L’opération s’est déroulée il y a plus de trois mois, le 27 octobre dernier. Aujourd’hui et donc avec un recul et une observation de pratiquement 100 jours, la petite fille s’apprête à rentrer chez elle.

Si elle est impressionnante, une telle procédure reste rare pour plusieurs raisons. « Le délai d’obtention d’un donneur compatible (d’autant plus rare chez les enfants), les complications induites par une opération de cette envergure et le risque de rejet des organes », précise le Children’s Hospital Boston sur son site Internet.

Partager cet article
Repost0
7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 22:00

c'était il y a six ans vers midi ... Mon mari a eu un accident de voiture .

Je me souviens, aux urgences , j'ai été acceuillie par des médecins , trois grands gaillards , qui m'ont appris que mon mari était en état de mort encéphalique .

 

j'ai compris qu'ils avaient essayé de toutes leurs forces de le garder en vie . Une infirmière coordinatrice m'a prise en charge et m'a tout de suite demandé si mon mari était opposé au don de ses organes .

 

Heureusement , mon mari et moi en avions déjà parlé . Nous étions pout tous les deux . C'est comme ça , la vie doit continuer .

 

Mon mari , je l'ai revu le lendemain matin . Cela m'a touchée de voir le soin qu'on avait mis à restaurer son corps . On dit qu'il avait des pansements . Moi , je ne voyais rien , on m'avait redonné mon mari comme avant .

 

J'ai pu compter sur la gentillesse et l'écoute des infirmières coordinatrices .Je les remercie .sur le coup , tout se passe si vite , on est un peu ailleurs .Elles ont pensé à tout : au taxi , aux affaires personnelles de mon mari . je me sentais rassurée . J'avais confiance . Je ne sais pas comment j'aurais réagi sans leur soutien .

 

Quelques semaines plus tard , j'ai appelé pour connaître le résultat des greffes .

3 personnes dont j'ignore le nom ont été greffées avec les organes de mon mari .

Partager cet article
Repost0
4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 22:00

Je suis médecin urgentiste en Région Centre  dans un hôpital non autorisé à prélever et cela ne m'empèche pas de me sentir totalement concernée par l'activité de prélévement et de greffe d'organes et de tissus .Bien au contraire , c'est à mes yeux une des missions prioritaires de mon hôpital .

 

D 'ailleurs ,il faut continuer le travail d'information et de sensibilisation dans nos hôpitaux non autorisés à prélever . J'entends trop souvent dire que cette activité est réservée aux << grands centres >> ,qu'elle est compliquée pour être envisagéelocalement . C'est faux ! C'est simple à partir du moment oùl'on s'inscrit dans une logique de << réseau >>. Il existe , par exemple , pour notre hôpital une filière qui fonctionne très bien et qui a évolué au fil des échanges avec la cooordination hospitalière du CHU de référence .

 

La coordination facilite beaucoup de démarches . Elle est à l'écoute de nos contraintes locales . La simple mise en place d'unnuméro de correspondant unique disponible 24h/24a levé bien des obstacles .

 

Aujourd'hui , dés que l'on a identifié un donneur potentiel , on est certain qu'il sera transféré vers un hôpital autorisé à prélever . Dans ces conditions ,nous qui sommes de plus en plus souvent en première ligne dans la prise en charge des donneurs potentiels , on est plus motivé pour porter une attention particulière au recensement . On sait qu'un prélévement multi-organes est au bout du parcours .

 

Et on sait surtout que des familles de donneurs ont besoin de nous .

 

On est toujours là pour les accompagner et regarder la mort en face avec elles . 

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 14:49

 

Le prélévement et la greffe d'organe , je connais bien , je suis ambulancier et je transporte à la fois des donneurs potenciels et des greffons .

 

Pour moi , c'est du concret . Il m'arrive aussi de transporter des patients en attente de greffe , qui sont en dialyse par exemple . Cela m'aide de rencontrer les futurs greffés  Je me rends compte qu'il y a une dimension humaine à cette activité médicale et qu'il y a dans ces échanges un espoir de vie  Il n'y a pas que le côté << pièces détachées >> du corps prélevé...

 

C'est dur mon métier . Parfois , sur les lieux d'un accident , on voit un jeune ... Un vrai gachis ...Alors , quand le médecin diagnostique sur place un donneur potentiel , je me dis qu'au moins ce ne sera pas une mort inutile .Et à partir de là , tout s'enchaîne normalement .

 

Le donneur potentiel reçoit immédiatement les mêmes premiers soins que n'importe quel autre accidenté . Personnellement , j'attache la même importance à prendre en charge un donneur potentiel que tout autre patient .

 

A l'hôpital, avec les collègues , on est sensibilisé au prélévement multi-organes par des circulaires ou des notes de service . Et quand o en parle entre nous , on est tous d'accord pour considérer le prélévement comme une activité à part entière dans notre hôpital .

Partager cet article
Repost0
30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 11:33
 

Monsieur Jean-Pierre Chamma nous a contacté il y a un mois, pour nous faire partager son courage et son envie de se battre alors qu'il attend depuis plus de 15 mois un nouveau cœur. Nous vous livrons aujourd'hui son témoignage retranscrit tel quel, pour motiver les personnes qui comme lui sont en attente de greffe, mais aussi celles qui aujourd'hui peuvent devenir donneurs et sauver des vies !

 

1) Comment avez-vous appris que vous aviez besoin d'une greffe du cœur ?

 

Début 2011, à l'aube de mes 50 ans j'avais pris la décision de passer ce cap du mieux que possible avec comme ambition d'être grand-père. Donc j'ai arrêté l'alcool,arrêté mon boulot de verrier, fait un petit break en association caritative au Sénégal et suis revenu pour vivre sereinement ! Tout était en marche quand le 4 octobre 2011, j'ai fait un infarctus du myocarde massif avec arrêt ventilatoire. Pris en charge par les pompiers et le samu, j'ai été héliporté au CHU Louis Pradel à Lyon Bron cardiologie. Après quelques interventions j'ai été plongé dans le coma, sous assistance extérieure cardiaque "ECMO". Au bout de 15 jours j'ai été implanté du cœur artificiel "HEARTMATE 2", dit pompe cardiaque LVAD assistance ventriculaire gauche (voir photo ci-dessous). Le premier en France à être équipé de la sorte était a Toulouse, en janvier 2008 ! 3 mois après je rentrais directement à mon domicile, vu que les centres de convalescence ont refusé, le personnel n'étant pas formé a ce cœur !!!

Dans l'attente d'un coeur

 

2) Quels gestes de la vie quotidienne sont désormais difficiles à exécuter ?

 

1000000000 CONTRAINTES à vivre avec cet équipement. Contrainte morale, physique ! La première année, j'ai effectué toutes les 5 semaines des séjours pour subir des coronographies, cathétérismes, biopsies, scanner, radios, tests et autres visites de contrôle. Le but étant de voir l'évolution de mon vrai cœur, s'il récupérait, et au bout d'un an ils on pris la décision, en novembre 2012, de m'inscrire en liste d'attente pour une greffe.

Les gestes que je ne peux pas, et que je ne dois pas faire, sont innombrables : toucher télé/ordi/...pas d'aspirateur....mais le plus dur c'est que je n'ai pas droit à une aide ménagère, vu que mon cas n'est pas reconnu"cœur artificiel Heartmate 2".

 

3) Comment vous préparez-vous à votre future greffe, et qu'est-ce qui vous fait aller de l'avant au quotidien?

 

Mon caractère, mon éducation, mon rôle de père (et depuis le 22/12/2013 de grand-père...YES!) font que je me bats tous les jours et que je ne baisserai jamais les bras !

Rien n'est facile mais la vie vaut le coup d'être vécue, quand on veut on peut, donc je vais garder ce cap et cette mentalité parce que je veux vivre et voir grandir mon petit-fils.

mon ancienne devise militaire "Ne pas Subir" prend là toute sa signification...je subis les injustices liées à mon cas, mais au moins je vois le soleil se lever tous les matins !!!

je crois à cette future greffe qui me redonnera ma liberté et une autre vie avec que du bonheur et du bien-être a venir.

Merci à Jean-Pierre Chamma de nous avoir délivré ce témoignage !

Quelques explications supplémentaires s'imposent, et notamment sur le système"Heartmate 2"

 

Il s'agit d'un dispositif d'assistance circulatoire mécanique. C'est une pompe implantée au niveau du thorax qui se charge de produire un flux sanguin continu. Deux batteries externes d'un poids total de 2 kilos se trouvent à la ceinture du patient. Son recours permet l'attente d'une transplantation cardiaque, en limitant les risques pour le patient en attente de greffe.

 

Retrouvez également le témoignage de Monsieur Chamma sur le site France 3 Rhônes-Alpes

http://rhone-alpes.france3.fr/2013/06/17/la-vie-un-fil-271773.html?fb_action_ids=616814058342647&fb_action_types=og.likes&fb_source=other_multiline&action_object_map=%7B%22616814058342647%22%3A651825901511710%7D&action_type_map=%7B%22616814058342647%22%3A%22og.likes%22%7D&action_ref_map=%5B%5D

Dans l'attente d'un coeur
Partager cet article
Repost0